« Étranges étrangers » : deux éditions très réussies du spectacle sur l’exil
Deux rencontres artistiques et engagées dans le cadre de Migrant'scène, avec le même succès. ...
Le 18 décembre est la « journée internationale des migrants » pour l’ONU, elle est aussi une « journée mondiale d’action contre le racisme et pour les droits des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées » pour les Forum Sociaux Mondiaux.
Le 18 décembre est la « journée internationale des migrants » pour l’ONU, elle est aussi une « journée mondiale d’action contre le racisme et pour les droits des migrants, des réfugiés et des personnes déplacées » pour les Forum Sociaux Mondiaux. Nous l’avons commémorée à Marseille, avec un collectif associatif incluant bien entendu des migrants.
En voici le déroulement :
Nous étions situés sous « l’ombrière » du vieux port ; une sorte de préau, symbole de protection pour les réfugiés, demandeurs d’asile et migrants. Elle a la particularité d’avoir un plafond qui fait miroir, ce qui a permis de nous voir « d’en haut ».
Nous nous sommes rassemblés autour d’une magnifique carte (6m x 3m) représentant tous les pays qui jouxtent la Méditerranée. Les frontières n’y sont pas marquées et les villes sont écrites dans la langue du pays. Nous avons placé sur cette carte, des pancartes entourées de fil de fer barbelés et qui mentionnaient des lieux où les migrants et demandeurs d’asile sont enfermés.
Nous avons commencé en présentant le sens de cette commémoration, puis 10 minutes de Cercle de Silence clos par un chant. Une suite de témoignages ont été lus, parlant de la situation dans les divers lieux « barbelés », les 4 derniers mentionnant surtout des mobilisation. Nous avons terminé en coupant, à l’aide d’une grande tenaille », les barbelés, symboles d’un monde malade de « carcéropathie » (ne cherchez pas dans le dico, il n’y est pas encore ; une sorte de maladie auto-immune banalisée, bien que contagieuse et pouvant provoquer la mort, physique et mentale). L’ensemble a été entremêlé de chants dont nous vous mettons les paroles, et une bonne soupe chaude à la fin ; un autre symbole, car son excellence tient à la variété de ses ingrédients.
Quelques chiffres parlant : Une soixantaine de personnes ont participé à son élaboration, 15 associations impliquées, 1000 documents de 4 pages distribués, autour de 350 participant-e-s.
Notre action a vraiment été une vraie « commémoration », un moment où on se souvient ensemble, pour que ça change réellement. Une personne a dit que cela l’avait fait tout à la fois réfléchir, pleurer et rire. De telles mobilisations sont des petites pierres qui aident à résister aux désespérances stériles.
Auteur: Service communication
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