Le 18 décembre, guidés par des personnes exilées, célébrons la journée internationale des migrants au Musée de Grenoble !
Dans le cadre de la journée internationale des personnes migrantes, le Musée de Grenoble ouvre ...
En septembre dernier, la Ville de Lyon avait mis à l’abri une soixantaine de jeunes en recours auprès du juge des enfants pour la reconnaissance de leur minorité en mettant à disposition le Gymnase Dargent dans le 8e arrondissement de Lyon (jusqu’à cette date, les jeunes étaient sous tentes au […]
En septembre dernier, la Ville de Lyon avait mis à l’abri une soixantaine de jeunes en recours auprès du juge des enfants pour la reconnaissance de leur minorité en mettant à disposition le Gymnase Dargent dans le 8e arrondissement de Lyon (jusqu’à cette date, les jeunes étaient sous tentes au square Gustave Ferrié suite à l’incendie du squat Chez Gemma).
La ville réaffirmait alors son engagement fort face à l’inaction des pouvoirs publics responsables de l’hébergement d’urgence, en permettant l’accueil de ces jeunes, comme elle l’avait précédemment fait avec la mise en place des conventions Cafémineur dans le 3e arrondissement de Lyon et la résidence Marius Bertrand à La Croix Rousse (réservée aux jeunes filles mineures).
Pourtant, dans un courrier récent, les associations ont été informées de la volonté de la Ville de Lyon de mettre fin à ces conventions, demandant l’évacuation des deux lieux avant la fin janvier 2023.
Dans ce contexte et aussi en raison de nouvelles arrivées de jeunes, la Coordination Urgence Migrants, les collectifs et associations actifs dans l’accompagnement des Mineurs Non Accompagnés ont ouvert récemment un nouveau squat « Le Pa55age » à La Croix Rousse, permettant l’accueil de 35 nouveaux jeunes.
Lundi 19 décembre, le dispositif mis en place au Gymnase Dargent était, lui aussi, menacé de fermeture, bouclé toute la matinée par la police municipale.
Les jeunes et leurs soutiens, les associations et leurs militants dénoncent ces tentatives d’évacuation aux perspectives de relogement plus qu’incertaines en cette pleine période hivernale.
Des discussions sont en cours pour tenter d’infléchir ces décisions sans solutions alternatives, et leur corollaire, la remise à la rue des jeunes. La Cimade de Lyon a pris part à ces discussions par l’envoi le 5 décembre d’une lettre à Sandrine Runel, Adjointe au Maire de Lyon, Déléguée aux Solidarités et à l’Inclusion sociale, Vice-Présidente du CCAS, Conseillère Métropolitaine, courrier malheureusement sans résultat à ce jour.
Ce sont aujourd’hui plus de 150 jeunes qui vivent en situation de grande précarité sur notre territoire, avec le soutien constant du milieu associatif, qui tente, une fois de plus, de pourvoir à leur hébergement et/ou leur alimentation, leur habillement, leur accompagnement administratif et juridique, leur scolarisation, leur accès aux soins, sans oublier leurs loisirs.
La Coordination nationale MNA, dont la Cimade Lyon est partie prenante et qui regroupe une multitude de collectifs et associations actifs sur l’ensemble du territoire, est née à Lyon à l’initiative du Collectif Soutien Migrants Croix Rousse au début de l’année 2022 ; elle est à l’origine de la publication d’une tribune d’ores et déjà signée par une soixantaine de député.e.s
Depuis toujours, la Cimade revendique la protection de tous les enfants étrangers présents sur le territoire :
➜ Que les départements assument leur pleine et entière compétence à l’égard des jeunes en danger, y compris les mineur·es étranger·es, dans le cadre du dispositif de droit commun.
➜ Une mise à l’abri dans des lieux adaptés aux besoins des enfants en attendant une évaluation objective via notamment la reconstitution de leurs documents d’état civil
➜ Que le juge des enfants soit l’acteur central de l’évaluation et de la protection des enfants et que ces derniers soient protégés et accompagnés jusqu’à ce que le juge ait statué sur leur demande de protection.
➜ Un droit au séjour stable, pérenne et automatique à leur majorité, sans distinction en fonction du type d’apprentissage ou de formation, ni de l’âge auquel ces enfants ont effectivement été confiés à l’ASE.
Nous vous remercions de rester en vigilance sur l’évolution de la situation et d’apporter votre soutien, quelle qu’en soit la forme, aux jeunes durant cette période de fêtes.
Pour suivre la situation, vous pouvez consulter la page du groupe local de Lyon.
Auteur: Région Auvergne Rhône-Alpes
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