Pour protéger les femmes victimes de violences, les député-e-s
écrivent des lois. Apparement les préfets n’arrivent pas à les lire.
Ni une ni deux, organise une CONSULTATION OPHTALMOLOGIQUE PUBLIQUE POUR LES PRÉFECTURES Le jeudi 8 avril à 19h Place du châtelet à Paris avec le participation de la Compagnie Acidu.
Pour les femmes étrangères, les violences subies (violences conjugales, exploitation sexuelle, esclavage moderne…) ont une incidence sur leur situation administrative. Pour certaines d’entre elles, fuir une situation de violences physiques ou psychologiques est souvent synonyme de clandestinité.
Si depuis 2003, des avancées législatives permettent à ces femmes de quitter la situation de violence et d’obtenir un titre de séjour, en pratique, ces textes ne sont pas ou mal appliqués.
De nombreux dysfonctionnements administratifs sont constatés : refus de prendre des dossiers complets, demandes abusives de justificatifs et documents, refus de cartes de séjour normalement accordées de plein droit, refus de récépissés lors de l’examen de la demande de titre de séjour, etc…
Ces exemples de dysfonctionnements et pratiques abusives représentent le quotidien des femmes étrangères victimes de violences. L’adoption d’une législation favorable à leur égard n’est pas suffisante. Encore faut il qu’elle soit appliquée !