AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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Courrier inter associatif adressé le 4 juin aux candidat.e.s aux élections départementales en Haute-Garonne
Nous, organisations et associations humanitaires et d’accès aux droits, nous mobilisons à l’occasion des élections départementales pour replacer l’accueil et la solidarité au cœur des discours et des politiques publiques, notamment en ce qui concerne la protection de l’enfance, compétence des départements.
A cet égard, nous souhaitons interpeller les futur.es élu.es sur la situation préoccupante des mineur·es non accompagné·e·s (MNA) sur le département de la Haute-Garonne. En effet, et comme le prévoit la loi, ces enfants relèvent de la protection de l’enfance et donc des Conseils départementaux. Pourtant, dès leur arrivée en France, il·elles sont confronté·es au rejet, à la suspicion, à la remise en cause de leur identité, de leur âge, de leur histoire.
En Haute-Garonne, près de 80% de ceux qui passent par le dispositif d’évaluation ne sont pas reconnus mineur.es par le Conseil Départemental. En 2020 pourtant, sur la centaine de jeunes accueillis par nos associations, plus de 90% de celles et ceux qui ont fait un recours auprès de la justice ont été reconnus mineur.es en danger. Durant ces longs mois/années, et quelle que soit l’issue, les épreuves se succèdent, parfois d’une grande violence, les faisant arriver au bout du parcours abimés, traumatisés, éreintés. L’impact de certaines pratiques institutionnelles sur leur santé physique et psychique est particulièrement inquiétant et compromet gravement leur avenir.
Par l’envoi d’un courrier que vous trouverez en cliquant sur « téléchargez le document », nous demandons aux candidat.e.s aux élections départementales des engagements sur :
– les méthodes d’évaluation de la minorité de ces jeunes
– l’arrêt de la pratique de tests osseux et médicaux
– la mise à l’abri des jeunes non reconnu.e.s mineur.es, le temps de leur recours devant la justice
– l’arrêt des recours du Conseil Départemental contre les décisions des juges des tutelles et les sorties de l’ASE des jeunes placé.e.s suite à ces recours.
La protection de l’enfance est garantie pour toutes et tous, sans condition de nationalité. Ces jeunes, en danger, sont enfants avant d’être de nationalité étrangère. Ils/elles doivent être accueilli.e.s dignement !
Auteur: Région Sud-Ouest
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