Charter affrété par Frontex : 58 personnes géorgiennes expulsées au mépris de leurs droits
COMMUNIQUE DE PRESSE CIMADE / MRAP 35 Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi ...
C’est au tour de la préfecture du Finistère, après celle du Pas de Calais, de placer en rétention des personnes originaires de pays en guerre : Deux Syriens ont été arrêtés au port de Roscoff alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Angleterre ; la préfecture du Finistère n’a pas hésité à […]
C’est au tour de la préfecture du Finistère, après celle du Pas de Calais, de placer en rétention des personnes originaires de pays en guerre :
Deux Syriens ont été arrêtés au port de Roscoff alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Angleterre ; la préfecture du Finistère n’a pas hésité à prendre à leur encontre une décision d’expulsion du territoire français vers….. la Syrie ! En écrivant noir sur blanc que ces personnes n’étaient pas exposées « à des peines ou traitements contraires à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».
Les intéressés ont souhaité porter leur situation à la censure du juge administratif de Rennes, l’audience étant prévue mardi 20 octobre 2015 à 14h. La préfecture s’est finalement ravisée au dernier moment et a retiré d’elle-même les mesures d’éloignement et d’enfermement de ces deux personnes qui ont été remises en liberté à la porte du CRA de Rennes.
Quotidiennement, des personnes fuyant des pays en guerre sont placées en centre de rétention en vue de leur expulsion du territoire français; ces pratiques préfectorales soutenues par le gouvernement ne cessent de démentir des discours politiques censés être portés par un élan de solidarité et d’accueil.
Auteur: Service communication