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Face à la situation alarmante de 23 mineurs logés dans le squat du Césai à Gap, La Cimade 05 et le Réseau Hospitalité avec une dizaine d’associations ont décidé d’interpeller la préfète pour demander leur mise à l’abri.
Ces jeunes n’ont pas été reconnus mineurs par le Conseil départemental des Hautes-Alpes et sont en recours auprès du Juge des enfants ou en appel. Ils sont tous scolarisés dans les lycées de Gap ou d’Embrun. Comme cela se fait dans tous les établissements, scolaires de France les enseignants leur proposent un accompagnement, des devoirs et apprentissages à distance. Mais, n’ayant d’autres hébergement que le squat, ces jeunes sont dans l’incapacité de poursuivre leurs études à distance, et ce malgré toute la bonne volonté de leurs enseignants. Au Césaï pas de connexion ni d’ordinateurs disponibles. Pris en charge, ces jeunes auraient la possibilité de suivre leurs cours en ligne.
Ils devraient rester confinés mais comment leur faire comprendre et les obliger à vivre en promiscuité avec 40 adultes, également présents dans le squat. Beaucoup des bénévoles âgées qui s’occupaient de la restauration doivent maintenant rester enfermées chez elles.
Face à l’urgence, la préfète répond que « les situations individuelles sont à l’étude ». Un référé-liberté a été lancé au tribunal administratif, il sera jugé le 1er avril : les requérants demandent au juge des référés qu’il enjoigne à la préfète des Hautes-Alpes d’organiser leur mise à l’abri immédiate dans des hébergements d’action préventive afin de faire cesser l’atteinte grave et manifestement illégale à leur droit à la vie et à leur droit à ne pas subir de traitements inhumains et dégradants.
Pourtant le ministère des solidarités et de la santé, et notamment le secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance ont rappelé dans des communiqués que lors des échanges autour de la loi urgence Covid 19 « les débats ont également permis de réaffirmer que tout jeune évalué mineur ou majeur sera mis à l’abri ». Rien de tel dans les Haues-Alpes.
Ce qui est en jeu, c’est l’abandon par l’État de ces jeunes qui, ni mineurs, ni majeurs, sont laissés sur le carreau puisque leur âge n’est pas reconnu.
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Auteur: Région Sud-Est
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