Plus de 100 manifestants sur l’Esplanade de la Paix à Gap
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Le samedi 22 mars, pour la Journée mondiale contre le racisme, 400 personnes ont manifesté devant la Préfecture des Hautes-Alpes et dans les rues de Gap à l’appel des associations et des syndicats pour s’opposer au racisme et à l’extrême droite.
Le samedi 22 mars, pour la Journée mondiale contre le racisme, 400 personnes ont manifesté devant la Préfecture des Hautes-Alpes et dans les rues de Gap à l’appel des associations et des syndicats pour s’opposer au racisme et à l’extrême droite.

Lors des prises de parole, La Cimade Hautes-Alpes a affirmé qu’« il y a des moments dans l’histoire où il faut se lever et faire entendre sa voix, et nous sommes dans un tel moment : la situation est grave et urgente. Nous ne voulons pas vivre dans une société qui autorise la violence, le racisme, la discrimination, qui nous sépare ou nous oppose en fonction de l’endroit où l’on est né ! Nous vivons ensemble, chaque jour, et voulons continuer à le faire librement, dans l’égalité, la justice et la solidarité (…) »
« Notre région, notre département n’est malheureusement pas épargnée par le vent mauvais et raciste qui s’abat sur l’hexagone.
Ici dans notre département, à la frontière, au Col de Montgenèvre, de nouveau depuis le mois de décembre 2024, des demandeurs d’asile sont refoulés en contradiction avec les lois et en particulier avec la Convention de Genève et les décisions de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
Ici, les mineurs non accompagnés qui arrivent dans notre département et qui sont évalués par le Conseil Départemental, trop souvent ne sont pas reconnus mineurs et sont alors renvoyés à la rue.
Ici à Gap, les « Obligations de Quitter le Territoire Français » (les fameuses OQTF) pleuvent – bien que dans de nombreux cas, nous les contestons et nous gagnons au Tribunal Administratif contre le Préfet. Mais les retards de plusieurs mois dans le renouvellement des titres conduisent à des pertes d’emplois, de droits sociaux et de logement.
Ici aussi à la Préfecture, l’accueil connaît trop souvent une violence administrative avec des moqueries, des propos humiliants, des menaces et des convocations déloyales, quelquefois même la confiscation de documents officiels.
« Pour toutes ces raisons, cette journée du 22 mars contre le racisme et contre l’extrême droite doit amplifier notre mobilisation pour une France plus juste, pour une France plus accueillante, pour une France plus solidaire. »
Auteur: Région Sud-Est
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