Le 18 décembre, guidés par des personnes exilées, célébrons la journée internationale des migrants au Musée de Grenoble !
Dans le cadre de la journée internationale des personnes migrantes, le Musée de Grenoble ouvre ...
La CIMADE se battra sans relâche pour qu’une vie digne soit offerte à chacun et chacune. L’humanité passe par l’autre et elle demeure le fondement de toute vie en société… ce, même entre 4 murs.
Aujourd’hui se tient l’audience devant le Conseil d’État1 concernant les conditions de détention au sein de la maison d’arrêt de la Talaudière. En cause, la vie des personnes incarcérées : insalubrité, surpopulation et vétusté.
Dans cette maison d’arrêt, la Cimade intervient tous les lundis. Elle rencontre des hommes et des femmes souvent à bout de souffle face à une privation de liberté que la Convention Européenne des Droits de l’Homme qualifierait surement « d’inhumaine et dégradante ».
Nous ne pouvons que saluer le travail de l’Observatoire International des Prisons qui dénonce régulièrement devant les plus hautes juridictions le mal être de tous celles et ceux passés entre ces murs.
Par ailleurs, nous tenons à saluer le travail réalisé au sein de cette maison d’arrêt par tous les intervenants, bénévoles ou professionnels, qui malgré un manque de moyen matériel et humain criant, font tout pour que les personnes détenues sortent vers un avenir meilleur.
Nous sommes convaincus que cette maison d’arrêt est insalubre. Nous sommes convaincus qu’enfermer des personnes dans de telles conditions n’est pas digne.
Des personnes que nous accompagnons nous le répète : « La Talaudière, c’est un enfer ! ».
La rénovation de l’établissement est vouée à l’échec. Un échec, qui résulte d’une débâcle politique frappante :
• Le garde des Sceaux, Jean Mercier affirmait, en 2011, que « Cet établissement est peu digne et pas tout à fait conforme à la loi pénitentiaire ». Une nouvelle prison devait être construite dans la plaine du Forez.
• En 2016, le projet d’implantation d’une prison à Saint-Bonnet-les-Oules est abandonné face à l’opposition des riverains. Des travaux de rénovation de la maison d’arrêt sont engagés, bien que le Ministre de la Justice Jean Jacques Urvoas ait déclaré : « La réhabilitation de La Talaudière, c’est hors de prix ».
• Depuis 2017, aucun membre du gouvernement n’a souhaité visiter ce lieu de privation de liberté. Ce qui n’est pas le cas de Madame Taurinya, députée de la Loire2, qui depuis son élection en juin dernier n’a fait qu’alerter sur l’état de la maison d’arrêt.
Aujourd’hui,
Aujourd’hui, en 2023, peu de choses ont bougé. Il convient d’espérer que les travaux en cours amélioreront un tant soit peu la vie des détenus, notamment grâce aux douches individuelles.
Mais comment oublier les deux homicides qui ont marqué la dernière année et dont le cocktail « surpopulation, vétusté, insalubrité et insécurité » a surement été la cause ?
La CIMADE se battra sans relâche pour qu’une vie digne soit offerte à chacun. L’humanité passe par l’autre et elle demeure le fondement de toute vie en société… ce, même entre 4 murs.
Auteur: Région Auvergne Rhône-Alpes
Dans le cadre de la journée internationale des personnes migrantes, le Musée de Grenoble ouvre ...
Impossibilité de prendre rendez-vous ; impossibilité d’accéder aux guichets ; retards de ...
Migrant.es d’ici et d’ailleurs, exilé.es victimes des guerres, de la misère et de catastrophes ...
Nous partageons cette vidéo de Médecin Sans Frontières sur la répression de la solidarité aux ...