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L’évacuation du Batiment H du Parc Kallisté a eu lieu ce lundi 12 à 7h du matin.
La plupart des 78 occupants qui vivaient encore dans le bâtiment H, cet immeuble vétuste du Parc Kallisté (Marseille 15e) sont des demandeurs d’asile. Nous ne sommes pas intervenus, mais étions là en vigilance pour vérifier que tout se passe sans violence.
Récit d’un militant du réseau Hospitalité
» Grosse opération de com de la part de la préfecture. Mais sous l’œil vigilant des militants (Réseau Hospitalité et FI, dont l’attachée parlementaire de JLM Lise Maillard, plus la presse), tous là avant 6h30.
Une évacuation inhabituelle.
Il fait encore nuit. Des ombres furtives, chargées de bagages s’évanouissent. Ce sont les gens qui n’ont pas intérêt à risquer un contrôle.
Il se dit qu’un résident, présent depuis longtemps, veut se jeter dans le vide plutôt que de partir.
Au bout d’une heure sont arrivés trois agents de sécurité et trois civils: l’équipe de la com de la préfecture! 
Suivent les « ouvriers » chargés d’ouvrir les lieux, et …environ 150 gendarmes, suréquipés. « Il s’agit d’une opération humanitaire« , me confie un responsable de la police, « il n’y aura pas d’arrestation » . La préfète à l’égalité des chances, que connaît bien Lise, est là aussi (elle restera jusqu’à 11h), et le préfet de police.

L’évacuation se fait dans le calme, sans violence. Les travailleurs sociaux de Sara Logisol (briefés tôt ce matin), aident, orientent. Deux très jeunes enfants et leurs parents sont emmenés en minibus.
Puis un bus de la RTP emporte, lui, soixante-deux migrants vers le gymnase mitoyen du collège Rimbaud (où j’ai travaillé 35 ans et où Sébastien, le chauffeur de Lise a été élève). Un local chauffé, où une collation est offerte aux migrants, dûment enregistrés.
D’ici vendredi, ils auront tous été ventilés vers des solutions d’hébergement plus « normales ». Pour combien de temps ?
Drôle d’ambiance, consensuelle et inquiète. Mais au moins, comme nous avons été là dans les jours qui ont précédé (tribunal, information), les migrants nous ont repérés et ne nous confondent pas avec les pouvoirs publics. Et puis, prévenus, ils ont pu, un peu, s’organiser. Et que nous soyons là a pu aussi tempérer toutes formes de velléités brutales de la part des forces de l’ordre.
Alors… Si l’administration n’avait pas laisser s’installer depuis quelques mois cette situation, on n’en serait pas là. Prise de conscience? Hum…. « 

Auteur: Région Sud-Est
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