Le 18 décembre, guidés par des personnes exilées, célébrons la journée internationale des migrants au Musée de Grenoble !
Dans le cadre de la journée internationale des personnes migrantes, le Musée de Grenoble ouvre ...
Toute personne mineure en danger a droit à une protection en France. Or, depuis le 1er juillet 2017, le Conseil Départemental de l’Isère a suspendu la mise à l’abri et la prise en charge des mineur∙e∙s isolé∙e∙s étranger∙e∙s nouvellement arrivé∙e∙s en Isère. Pourtant, il ne devrait pas y avoir de « vacance » dans la mise à l’abri d’urgence de ces jeunes en danger.
D’après les informations rendues publiques lors de la présentation du rapport d’orientations Protection de l’Enfance en séance du département de l’Isère du 30 juin 2017 : en 2015, le département a enregistré 150 personnes mineures isolées étrangères, en 2016, elles étaient 723. Selon les prévisions, 1400 devraient arriver dans le département en 2017.
L’association locale subventionnée par l’Etat pour remplir la mission de mise à l’abri, d’évaluation et de prise en charge de ces jeunes n’est plus en mesure de les accueillir. Le département de l’Isère a ainsi décidé de suspendre leur prise en charge, bien que la mise à l’abri d’urgence d’une personne mineure isolée étrangère avant toute évaluation soit une obligation d’Etat prévue par la loi.
Pour le moment, aucune solution alternative n’a été proposée ; plusieurs mineur·e·s isolé·e·s étranger·e·s arrivant dans le département de l’Isère depuis juillet 2017 se trouvent à la rue en situation de danger. Ils/Elles sont privé·e·s du suivi socio-éducatif adapté à leur jeune âge et à leurs besoins.
Les personnes mineures que nous rencontrons au sein de nos permanences témoignent du fait qu’elles sont forcées de dormir aux alentours de la gare de Grenoble et du parc Paul Mistral où elles sont confrontées à des menaces et à des risques d’autant plus importants du fait de leur jeune âge et de leur isolement.
Indignées par cette situation et convaincues qu’une réponse immédiate doit être trouvée afin de garantir le respect du droit, trois associations – La Cimade Auvergne-Rhône-Alpes (Groupe local de Grenoble), la délégation grenobloise du Secours Catholique et Médecins du Monde (Missions France Grenoble) – ont adressé ce jour une lettre ouverte au Président du Conseil Départemental de l’Isère.
» Télécharger le documentAuteur: Région Auvergne Rhône-Alpes
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