
Quand l’administration et le service médical du CRA ferment les yeux sur la souffrance et l’atteinte à la dignité
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Plus de 100 personnes ont été enfermées en quinze jours au centre de rétention de Toulouse.
Depuis le limogeage du Préfet du Rhône suite au tragique évènement de la Gare de Marseille, le ministère de l’intérieur a lancé une grande chasse aux sans-papiers.
Au centre de rétention de Toulouse, se sont près de 100 personnes qui ont été enfermées en quinze jours.
Le Ministère de l’Intérieur perd son sang-froid et les préfectures se sont lancées dans une fuite en avant dont on ne perçois ni le sens ni la finalité.
Tout le monde passe à la moulinette de la rétention sans discernement : demandeurs d’asiles, femmes victimes de violences, mineurs, familles avec enfants en bas-âge, et même personnes en séjour régulier !
Ils arrivent de toute la France chaque jour.
La Corse envoie des personnes par avion en transitant par Paris pour les renvoyer deux jours plus tard en Italie. Les Alpes-Maritimes acheminent des personnes en voiture de nuit à grande vitesse pour voir leurs procédures irrégulières annulées le lendemain par le juge des libertés.
Le centre sera plein dans quelques jours. Et après ?
On annonce la création de 200 places de rétention supplémentaire en France, l’augmentation de la durée de la rétention à 105 jours.
Comme si enfermer tout le monde allait permettre de régler la question du terrorisme et la question migratoire.
Auteur: Région Sud-Ouest
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