Les derniers jours en France d’un étranger en situation irrégulière se passent souvent au Centre de Rétention Administrative, avant l’expulsion. La justice statue quotidiennement, au Canet à Marseille, sur le maintien en rétention des personnes enfermées, ou sur leur assignation à résidence. L’assignation à résidence devrait être préférée, tant du point de vue humain qu’économique.
Hélas, il n’en est rien.
Enfermement et expulsions : comprendre les réalités du contrôle migratoire
Désignée pudiquement par les pouvoirs publics comme « éloignement », l’expulsion prend une place croissante dans le parcours migratoire des personnes étrangères, qui subissent un contrôle policier de plus en plus coercitif. Ce phénomène s’accompagne de privations de liberté telles que l’assignation à résidence et l’enfermement en centre de rétention. La Cimade défend les droits des personnes touchées par ces mesures administratives, intensifiées par la mise en œuvre de la loi Darmanin.
La Cimade Marseille propose une soirée pour mieux connaître ce que vivent les personnes retenues et expulsées.
Au tribunal du juge de la Liberté et de la Détention
A Marseille, une équipe de bénévoles assiste aux audiences du Juge des Libertés et de la Détention au tribunal du Canet, et publie ses observations dans Le Tourniquet. Une chronique mensuelle sous forme de newsletter, où se racontent les scènes d’un terrible malentendu : une justice mécanique statue sur la rétention administrative de personnes étrangères qui ne peuvent jamais faire entendre leur projet de vie en France.
La lecture théâtralisée de Anne et Philippe Gastine restitue de façon mordante l’injustice ordinaire de ces audiences.
Prix libre et conscient
19H