Pour Robert MENARD, maire de Béziers qui se proclame l’héritier de l’OAS par l’action de son père, il s’agit de supprimer le nom d’une date de paix, le «19 mars 1962», pour donner à la rue le nom de Hélie Denoix de Saint Marc, qui a été condamné par la justice française.
Ce commandant a été actif lors du «putsch du quarteron des généraux» du 21 avril 1961, avorté par la mobilisation des soldats du contingent et par le général de Gaulle.
Au moment où les relations franco- algériennes s’apaisent, où en France, il est plus que jamais nécessaire de réconcilier les mémoires des Anciens d’Algérie qu’ils soient pro ou anti Algérie française, des Appelés qui ont été engagés dans cette guerre, des descendants des «Musulmans d’Algérie» soumis à l’infamant «Code de l’Indigénat»,
La Cimade Languedoc Roussillon est signataire de cet appel car réactiver les pages sombres du colonialisme par des actes de haine au sein de la population, alors que nous œuvrons au quotidien pour un vivre ensemble est inadmissible.
Le 19 mars 1962 reste un pas indispensable vers la Paix et la réconciliation et le nom de cette rue ne doit pas être remplacé par celui d’un homme belliqueux (Hélie de Saint Marc) dont le rôle fut des plus troubles dans cette guerre.
Auteur: Service communication