
Réunion publique « L’ordre public : instrument de mise à l’écart des personnes étrangères »
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La question des migrations du Maghreb reste au cœur de l’actualité politique nationale et internationale. A l’heure ou l’Europe se méfie de ses propres accords de Schengen, ou les migrants se noient sous les yeux des forces de police et d’armée des Etats européens, La Cimade et le GADEM publient le rapport d’observation issu d’une mission menée en Tunisie entre avril et mai 2011.
La question des migrations du Maghreb reste au cœur de l’actualité politique nationale et internationale. À l’heure ou l’Europe se méfie de ses propres accords de Schengen, ou les migrants se noyent sous les yeux des forces de police et d’armée des Etats européens, la Cimade publie le rapport d’observation issu d’une mission menée en Tunisie entre avril et mars 2011.
La Tunisie fut le premier bourgeon du printemps arabe. Sa révolution initiée le 19 décembre 2011 a su mettre fin à une dictature de 23 ans, et a impulsé un élan de révolte s’étirant du Maroc au Yémen, en passant par la Libye, l’Égypte ou encore la Syrie.
Aujourd’hui en pleine phase de transition démocratique, la Tunisie doit faire face à de multiples défis, parmi lesquels la gestion des réfugiés en provenance de Libye. L’accueil offert à plus de 400 000 personnes implique une série d’enjeux à la hauteur de cette exemplarité. La situation dans le camp principal (Choucha) de la frontière Tunisie-Libye s’est dramatiquement dégradée, urgence sanitaire, incendie meurtrier…
La société tunisienne malgré toute sa fragilité actuelle se mobilise pour offrir un accueil digne à ces migrants déracinés, mais une aide importante est plus que jamais nécessaire.
Pourtant, la Tunisie reste soumise à des pressions iniques imposées par des pays européens apeurés devant les 20 000 ressortissants tunisiens débarqués sur ses côtes à la rencontre d’une liberté retrouvée.
Du 27 mars au 6 avril 2011, une mission conjointe de la Cimade et du Gadem, s’est rendue à Tunis et à Zarsis (lieu de départ principal pour l’émigration), puis à Ben Guerdane et Ras Jdir à la frontière avec la Libye. Des aspirations démocratiques de la société tunisienne, aux installations humanitaires d’accueil des réfugiés, la mission a voulu explorer et observer les réactions politiques et humaines aux défis qui détermineront la Tunisie de demain.
Télécharger le rapport de mission
crédit photo de une : HCR
Auteur: Service communication
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