Jean-Jacques de Felice a croisé la route de la Cimade au cours de la guerre d’Algérie, lorsqu’il assurait la défense de militants du FLN. Il est resté depuis aux côtés de l’association dans ses combats pour la défense des minorités et des opprimés, comme un avocat des plus faibles, comme un frère. Il a ainsi été pour la Cimade, au cours de ces quarante dernières années, un conseil et un soutien permanent sur toutes les questions relatives au respect des droits et de la dignité de chaque être humain.
Jean-Jacques de Felice n’était pas un homme attiré par les causes populaires, son courage et son humanité le poussaient au contraire à défendre ceux que bien peu osent défendre. Pour cette raison, le respect, l’estime et l’amitié fraternelle de tous les membres de la Cimade lui étaient acquis depuis longtemps.
La Cimade s’associe aux hommages nombreux qui lui sont adressés, et présente à sa famille ses sincères condoléances.
Auteur: Service communication