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La Cimade apporte son plein soutien aux citoyens solidaires poursuivis. Face à l’aggravation des mesures d’intimidation, de harcèlement et de répression à l’encontre des « aidants solidaires » elle appelle à se mobiliser.
Face à l’aggravation des mesures d’intimidation, de harcèlement et de répression à l’encontre des « aidants solidaires » dans la vallée de la Roya, on est passé de l’incompréhension à la colère et à l’indignation.
Serait-ce l’Etat d’urgence qui contamine les responsables politiques au point de les aveugler en se trompant de cible ?
Comment comprendre et accepter un tel déploiement de militaires et de policiers pour empêcher des hommes et des femmes d’agir simplement comme des êtres humains qui tendent la main à d’autres êtres humains dans la détresse ?
Le recours à des incriminations légales, comme « l’aide à l’entrée et au séjour de personnes en situation irrégulières » visant des trafiquants qui font commerce de la misère humaine, perd toute légitimé lorsqu’il s’applique à des personnes qui s’engagent bénévolement à soulager cette misère. Quand l’application aveugle de la loi entraine des conséquences inhumaines, c’est l’expression de la solidarité qui est légitime s’il s’agit de protéger la vie, la dignité et les droits fondamentaux d’êtres humains, quels que soient leur nationalité ou leur statut administratif.
La Cimade demande aux pouvoirs publics d’arrêter cette spirale répressive et ces menaces contre toutes les personnes qui, à la Roya et ailleurs, revendiquent leur droit de manifester concrètement leur humanité, leur solidarité avec les plus vulnérables. Elle réclame au contraire que les actes de solidarité soient valorisés, encouragés et non pas criminalisés.
Si la solidarité devait être considérée comme un délit, c’est toute la cohésion de notre société qui s’effondrerait. Avec tous les risques de fracture sociale que l’on voit déjà poindre.
La Cimade apporte son plein soutien aux citoyens solidaires poursuivis. Ils ne font que pallier les défaillances de l’État qui ne prend pas correctement en charge les mineurs isolés et laisse des personnes sans solution d’hébergement digne (à la rue ou dans des bidonvilles).
Geneviève Jacques, présidente de La Cimade
Photographie : Palais de justice de Paris, novembre 2016. © Jean Larive / MYOP
Auteur: Service communication
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