Quoi qu’il en coûte… pour leur vie
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Malgré les pathologies graves dont il souffre, M J est enfermé en rétention depuis 39 jours. Pire encore, il est menacé par une expulsion imminente vers la Géorgie où il ne pourra pas se faire soigner. Cette expulsion fait peser des risques d’une exceptionnelle gravité sur sa santé et sur […]
Malgré les pathologies graves dont il souffre, M J est enfermé en rétention depuis 39 jours. Pire encore, il est menacé par une expulsion imminente vers la Géorgie où il ne pourra pas se faire soigner. Cette expulsion fait peser des risques d’une exceptionnelle gravité sur sa santé et sur sa vie. C’est ce qu’ont estimé unanimement toutes les autorités médicales qui ont examiné sa situation (le médecin de l’Agence régionale de santé de Midi-Pyrénées et ceux des unités médicales en rétention concernées).
En totale contradiction avec ces avis, la préfecture du Gers maintient cet enfermement en rétention et souhaite toujours l’expulser vers ce pays où il ne pourra bénéficier du traitement que nécessite impérativement son état de santé.
Saisi de la situation, le ministère de l’intérieur ne réagit pas et semble donc cautionner ce traitement inhumain. En décembre 2015 déjà, il était resté sourd à nos interpellations au sujet d’une autre personne également gravement malade, expulsée depuis lors en Algérie, où elle ne bénéficie désormais plus du traitement nécessaire à sa survie.
Egalement sollicité, le ministère de la santé serait intervenu en faveur de l’intéressé. Mais comme nous en faisons hélas régulièrement le constat, l’objectif de l’expulsion à tout prix risque de l’emporter sur le droit à la santé.
Cette personne sera-t-elle la énième victime de cette politique toujours plus répressive ?
La Cimade demande sa libération immédiate afin qu’elle puisse rester en France pour y être soignée.
Nous vous invitons à relayer ce message et à alerter les ministères concernés en relayant le tweet de l’ODSE.
Actualisation du 19/01/2016 : Monsieur J a été libéré à l’issue de la période maximale de 45 jours de rétention.
Si nous ne pouvons que nous réjouir du fait qu’il n’ait pas été renvoyé en Géorgie où il n’aurait pu être soigné selon l’avis de l’ARS de Midi-Pyrénées, nous déplorons le fait qu’il n’ait pas été libéré en raison de son état de santé.
Auteur: Service communication
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