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Le Comité central du Conseil oecuménique des Eglises (COE) a appelé le gouvernement israélien à geler la construction des colonies de peuplement dans les Territoires palestiniens et à entamer leur démantèlement. Il a par ailleurs encouragé l’engagement en faveur de la non-violence et de négociations de paix, et a réitéré la nécessité d’un boycott international des produits et services provenant des colonies.
Dans une déclaration sur les colonies israéliennes en territoire palestinien occupé adoptée le 2 septembre 2009 à Genève, Suisse, au terme de sa session qui s’est tenue du 26 août au 2 septembre, le Comité central du COE a appelé « le gouvernement israélien à appliquer de toute urgence un gel à durée indéterminée et en toute bonne foi de toutes les constructions et extensions de colonies de peuplement comme première étape du démantèlement de toutes les colonies. »
Le Comité a estimé que la présence de quelque 200 colonies de peuplement abritant plus de 450 000 colons en territoire palestinien occupé était « illégale, injuste, incompatible avec la paix et contraire aux intérêts légitimes de l’État d’Israël. »
« Même là où, dans le monde, le droit à l’existence d’Israël suscite la sympathie et la solidarité, sa politique d’expansion et d’annexion provoque la consternation ou l’hostilité« , indique la déclaration. Pour le Comité central, il convient de faire clairement une distinction « entre les intérêts légitimes de l’État d’Israël et ses colonies de peuplement illégales« .
Le Comité central a une nouvelle fois appelé les Églises membres du COE « à accompagner et encourager l’engagement en faveur de la non-violence et une participation active à des négociations de paix. » Il a également invité les Églises membres et les fidèles à « se joindre à des actes non violents de résistance à la confiscation des terres, à la destruction de propriétés palestiniennes et à l’expulsion de personnes hors de leurs maisons et de leurs terres« .
La déclaration « réitère qu’il est nécessaire d’imposer un boycott international aux produits et services provenant des colonies de peuplement« . Les Églises membres du COE « ne doivent pas se rendre complices des activités illégales en territoire occupé » et doivent donc pratiquer « des investissements moralement responsables afin d’influencer les entreprises liées à l’occupation israélienne et à ses colonies illégales« , lit-on dans la déclaration.
Les colonies de peuplement illégales et « leurs infrastructures, dont le mur de séparation« , ont des conséquences désastreuses sur la vie et la dignité du peuple palestinien, affirme la déclaration.
L’existence des colonies de peuplement empêche les Palestiniens d’accéder à « leurs terres et à leurs ressources en eau« , elle « restreint leur liberté de mouvement, porte atteinte à leur dignité humaine fondamentale et, dans de nombreux cas, à leur droit à la vie« , entrave leur droit « à l’éducation et leur accès au système de santé » et détruit l’économie palestinienne, selon la déclaration. De cette manière, les colonies augmentent « le sentiment de dépossession et le désespoir« .
En outre, « les colonies de peuplement illégales à Jérusalem et aux alentours mettent en danger l’avenir de la ville sainte« , qui devrait « être ouverte à tous et commune aux deux peuples et aux trois religions.«
Le Comité central du COE appelle par ailleurs ses Églises membres à « prier pour les gens qui souffrent » à cause des colonies de peuplement et à leur venir en aide, ainsi qu’à « entendre l’appel que les Églises de Jérusalem adressent à la communauté œcuménique internationale, pour qu’elle agisse concrètement en vue d’une paix juste, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens.«
Auteur: Service communication
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