
Remise de la cagnotte pour offrir un voyage à St-Pierre-et-Miquelon à Laurent Wauquiez : le 18 juin à 18h à Lyon, devant l’Hôtel de Région
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Les 25èmes journées nationales prison (JNP) auront lieu du 19 au 25 novembre 2018, autour du thème « Prison, peine de corps ». Chaque année, à l’initiative de treize associations et aumôneries, des événements ont lieu partout en France afin d’informer et de sensibiliser sur les conditions de détention et sur les réalités subies par les personnes détenues.
En privant une personne de liberté, la prison exerce une contrainte aux conséquences multiples sur l’esprit, et sur le corps. Au fil des siècles, des stratégies n’ont cessé d’être élaborées pour restreindre le corps de celles et ceux qui ont enfreint la loi. Hier, par le châtiment corporel puis le bagne, aujourd’hui, par l’enfermement.
Réduite tantôt à une promiscuité insoutenable, tantôt à un isolement inhumain : la prison, privation de liberté, est, par définition, peine de corps.
Parce qu’ils séparent et excluent, ce sont les murs et les barreaux qui rendent visible la peine, pour la personne détenue comme pour la société.
Corps écroué, entravé, fouillé, humilié, corps dénié ou négligé, marqué, agressé, en manque, révolté ou soumis, corps malade, douloureux, corps rationné, engourdi, mutilé, suicidé…
L’état du corps devient ainsi le reflet du vécu de la peine. Il est perméable au monde qui l’entoure ; il peut s’y imposer, pour exister, ou, au contraire, s’en séparer en se recroquevillant dans l’ultime réduit du dedans de soi.
Dépossédée d’elle-même, la personne éprouve une nouvelle perception du temps, où son corps est plongé dans un présent obsédant, qui tourne en rond, duquel s’estompe l’inconsciente habitude du corps en liberté.
Dans l’enfermement, le corps est en état de dépendance à la fois symbolique, économique et institutionnelle. Passif et désœuvré, frustré, en colère ou abattu, il est dans une attente permanente : du parloir, d’un avocat, du CPIP, d’un travail, d’une formation, d’un espoir, d’une permission, d’un jugement. Et de la sortie.
La privation de liberté, comme sanction, implique-t-elle inévitablement, de fait, autant de maux, autant de peines, autant de bleus à l’âme comme au corps ? Du boulet au bracelet, comment aujourd’hui penser et dépasser la peine de corps ?
Auteur: Responsable national Prison
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