Ciné-rencontre au Palace, à Gap : avant première du film Tout va bien
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Dans le cadre de Migrant’scène, la Cimade a organisé une lecture théâtralisée de textes du Tourniquet. Claudine Arditti et Yves Klein ont interprété de façon poignante ces récits d’audience du juge qui décide de la prolongation de la rétention des étrangers au CRA. Une soirée mémorable à la Grande librairie Internationale, suivie d’un échange passionné sur le sort des étrangers enfermés.

Le 11 décembre dernier, deux comédiens, Claudine Arditti et Yves Klein ont donné au public de la Grande Librairie Internationale une lecture émouvante des textes écrits par une équipe de bénévoles de la Cimade. Les réactions du public, ses questions ont montré l’efficacité de leur interprétation des textes.

La soirée a permis d’informer et de mobiliser une quarantaine de personnes : elles seront à leur tour des vecteurs de sensibilisation, en partageant le Tourniquet, et en diffusant la campagne « Allons-y », qui invite tous les citoyens à se rendre au tribunal pour y assister aux audiences. Nous serons ainsi plus nombreux à témoigner de l’iniquité de la justice rendue au CRA
Les audiences sont publiques : tout le monde peut y assister de façon anonyme. N’hésitez pas à vous y rendre ! Tous les matins en semaine à 9H30, le week-end à 10H15, au 49-51 boulevard Ferdinand de Lesseps 13014 (métro Bougainville et 5 mn à pied). Voir le plan d’accès.
A Marseille, une équipe de bénévoles assiste aux audiences du Juge des Libertés et de la Détention au tribunal du Canet, et publie ses observations dans Le Tourniquet. Une chronique mensuelle sous forme de newsletter, où se racontent les scènes d’un terrible malentendu : une justice mécanique statue sur la rétention administrative de personnes étrangères qui ne peuvent jamais faire entendre leur projet de vie en France. On peut s’abonner gratuitement à cette Lettre.
Désignée pudiquement par les pouvoirs publics comme « éloignement », l’expulsion prend une place croissante dans le parcours migratoire des personnes étrangères, qui subissent un contrôle policier de plus en plus coercitif. Ce phénomène s’accompagne de privations de liberté telles que l’assignation à résidence et l’enfermement en centre de rétention. La Cimade défend les droits des personnes touchées par ces mesures administratives, intensifiées par la mise en œuvre de la loi Darmanin et la circulaire Retailleau.
Auteur: Région Sud-Est
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