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Incendie au Centre de rétention administrative de Cornebarrieu
Face aux politiques répressives à l’encontre des personnes migrantes et aux conditions ...
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Père de deux jeunes enfants de deux ans et un an, dont l’aîné a fait l’objet d’un diagnostic d’autisme sévère, et époux d’une femme enceinte, M. A a été contrôlé le 14 novembre et enfermé au centre de rétention administrative de Cornebarrieu par la préfecture de la Haute-Garonne sur une obligation à quitter le territoire de mai 2023 dont il n’avait pas connaissance.
Le handicap de son jeune fils impose un suivi médico-social accru.
Dès son placement en rétention, la PMI (Protection Maternelle Infantile), l’ATTP (Accueil Thérapeutique à Temps Partiel) de l’hôpital Lagrave, la crèche, les différents médecins, l’orthophoniste s’empressent de transmettre des documents attestant que la présence de M. A dans l’éducation et le suivi médical de son enfant est indispensable.
Deux mois et demi plus tard, M. A est toujours retenu, son épouse désormais enceinte de six mois, gère seule ses deux petits, et notamment les troubles comportementaux de son aîné. Les multiples certificats ont été ignorés par les juridictions. M. A risque désormais à tout moment d’être expulsé laissant seule sa famille sur le territoire.
La Cimade demande la libération de M. A.
La Cimade demande au gouvernement de mettre un terme à la violence de la politique menée à l’encontre des personnes étrangères.
Auteur: Région Sud-Ouest
