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Au Niger, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, lancement le 25 janvier 2014 d’une campagne pour la libre circulation dans l’espace CEDEAO, par Alternative espaces citoyens (AEC), l’Association malienne des expulsés (AME), l’Association pour les rapatriés d’Afrique centrale au Mali (ARACEM), la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) et le Réseau migration et développement (RE.MI.DEV, Sénégal).
Au Niger, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, lancement le 25 janvier 2014 d’une campagne pour la libre circulation dans l’espace la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), par Alternative espaces citoyens (AEC), l’Association malienne des expulsés (AME), l’Association pour les rapatriés d’Afrique centrale au Mali (ARACEM), la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) et le Réseau migration et développement (RE.MI.DEV, Sénégal).
Plus de trente ans après la signature en mai 1979 par les 15 États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) du Protocole sur la liberté de circulation des personnes, le droit de résidence et d’établissement, la libre circulation régionale connait de sérieuses entraves à son application effective. Les espoirs suscités par le Protocole ont été déçus sur le terrain par le hiatus entre l’adoption des textes et leur non application.
Lorsqu’ils sont en déplacement, les ressortissants, mais aussi les non ressortissants de la CEDEAO ne sont guère protégés contre les violations de leurs droits fondamentaux. Sur les routes, la libre circulation des personnes et des biens est loin d’être une réalité. Le passage des frontières est soumis à des prélèvements illicites, à des pratiques discriminatoires, et à des violences ou détentions arbitraires perpétrées par des agents du service d’immigration indélicats ou des forces de sécurité ignorants les contenus des protocoles de la CEDEAO sur la libre circulation.
Par ailleurs, sous la pression des politiques de l’Union européenne, de nombreux États d’Afrique de l’Ouest se sont lancés dans des pratiques à l’encontre des migrants en contradiction avec les objectifs de la CEDEAO et en violation flagrante de la Convention des Nations unies sur les droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Aujourd’hui, il est urgent que les citoyens interviennent dans le débat sur la définition des politiques migratoires. Nous lançons cette campagne pour que la liberté de circulation au sein de la CEDEAO devienne une réalité.
Pour aller plus loin : la suite sur le site du projet Loujna-Tounkaranké
Présentation de la campagne
Les textes sur la libre circulation dans l’espace CEDEAO
Auteur: Service communication
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