Ecoutez-moi, j’ai quelque chose à dire.
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Pour la troisième année, La Cimade met en place le festival migrant’scène, du 15 au 30 novembre 2008. L’objectif est d’abord de fêter les migrations. Au travers de débats, de témoignages, de projections et de rencontres artistiques, l’envie est aussi de renouer avec la dimension humaine, intime et collective, des migrations et d’interroger les désordres du monde qui les sous-tendent.
Pour la troisième année, La Cimade met en place le festival Migrant’scène, du 15 au 30 novembre 2008 et dans une quinzaine de villes en France. Pour l’édition 2008 du festival, les femmes migrantes prennent la parole. Elles constituent la moitié de la population migrante. Et pourtant, elles restent encore relativement invisibles. Elles ne migrent pas seulement pour rejoindre leur famille. Elles partent pour étudier, travailler, quitter un contexte politique ou social. Femmes et étrangères, elles sont confrontées à des difficultés particulières. Et cependant, elles combattent et relèvent de nombreux défis. Reines sans couronnes, le festival fera entendre leur voix au travers de manifestations festives et de débats.
À Paris, le festival ouvre le samedi 15 novembre à l’Espace Jemmapes (10è), à 18 heures, avec une rencontre réunissant Alain Touraine, Nacira Guénif-Souilamas et Madjiguène Cissé.
Alors que les migrantes luttent pour être reconnue voire pour simplement exister, comment comprendre et accompagner leur mouvement ? Comment conjuguer, aujourd’hui, les migrations au féminin ? Ce débat, qui ouvrira le festival sera animé par Dominique Rousset, journaliste à France Culture. Autour d’elle : Alain Touraine, l’un des penseurs de la mondialisation et auteur, entre autres, du Monde des femmes, ouvrage traitant de la place des femmes et du féminisme à l’heure de la globalisation ; Madjiguène Cissé, militante historique de Saint-Bernard, présidente du REFDAF et marraine du Festival ; et Nacira Guénif-Souilamas, sociologue, qui interroge notamment les rapports complexes du féminisme et des problématiques post-coloniales. La discussion sera prolongée autour d’un verre de l’amitié.
Le débat sera suivi, à 21h, d’un concert, avec Fatoumata Diawara. Fatoumata peut raconter beaucoup de voyages. Et d’abord celui qui l’a fait quitter le Mali, en 2002, pour courir le monde avec la troupe du Royal De Luxe. Ce matin-là, Fatoumata s’est envolée sans prévenir. Le contrat était signé, elle partait malgré l’interdiction familiale. Depuis, dit-elle souvent, « il n’y a plus grand-chose qui m’impressionne ». Femme, africaine, Fatoumata a un parcours qui ressemble à un pied de nez à toutes les frontières. Depuis son envol, elle a multiplié les rencontres avec des artistes de renom, dont Dee Dee Bridgwater, avec qui elle tourne actuellement. La musique de Fatoumata réconforte et enivre. Son secret réside dans le métissage des chants wassoulou – région située entre le Mali et la Guinée – avec des tonalités folk et soul.
Plusieurs tableaux extraits de l’exposition « Le Grand Saut », parrainée par Aminata Traoré, ancienne ministre de la culture malienne et réalisés par des jeunes gens maliens ayant été refoulé du Maroc en 2005 après avoir tenté dramatiquement de franchir les grillages de Ceuta et Melilla seront exposés durant cette soirée à l’Espace Jemmapes.
Adresse : Espace Jemmapes – 116 quai de jemmapes – 75010 Paris
Pour réserver : reservation-je@crl10.net – 01 48 03 11 09
Pour acheter vos places le jour même: ouverture de la billetterie à 19h30
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Auteur: Service communication
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