
Expulsions : enfermer un parent et l’expulser pour faire pression sur le reste de la famille
Une pratique accrue des préfectures du Grand Ouest
Le 8 décembre dernier, La Cimade, ainsi que la majeure partie des associations présentes lors d’une réunion organisée par le ministre de l’Intérieur pour présenter son projet de tri sélectif des migrants dans les centres d’hébergement, sont parties en claquant la porte.
A Nantes, la permanence de La Cimade n’a jamais reçu autant de familles à la rue avec enfants en bas âge, de personnes sans abri malades et fragiles, en état de grande vulnérabilité, pour les laisser repartir au dehors sans solution à leur proposer.
Alors que l’hiver s’est durablement installé, La Cimade Nantes s’engage auprès de nombreuses associations, collectifs, ou mouvements sociaux, pour alerter la population et pour que les autorités locales prennent leurs responsabilités face à une situation d’urgence humanitaire qui se déroule sous nos fenêtres, sur nos trottoirs.
Les solutions d’hébergement des jeunes migrants déboutés de leur minorité par les services départementaux et en attente de saisir le juge des enfants viennent de la société civile : étudiants, hébergeurs solidaires… Côté pouvoirs publics, ni table ronde, ni actions concrètes à ce jour.
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