
La Cour nationale du droit d’asile ouvre une brèche importante pour l’octroi du statut de réfugié pour les Palestinien·ne·s de Gaza
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Depuis le début de l’année, deux femmes retenues au centre de rétention administrative de Rochambeau ont déclaré avoir été agressées la nuit par un retenu.
En effet, la nuit, les femmes et les hommes ne sont pas systématiquement séparés. C’est seulement depuis début février, que le droit à être isolées des hommes la nuit serait notifié oralement à toute femme arrivant au centre de rétention de Rochambeau. Or, très régulièrement, des retenues nous déclarent n’avoir jamais eu connaissance de ce droit.
Depuis le début de l’année, deux femmes retenues au centre de rétention administrative de Rochambeau ont déclaré avoir été agressées la nuit par un retenu.
En effet, la nuit, les femmes et les hommes ne sont pas systématiquement séparés. C’est seulement depuis début février, que le droit à être isolées des hommes la nuit serait notifié oralement à toute femme arrivant au centre de rétention de Rochambeau. Or, très régulièrement, des retenues nous déclarent n’avoir jamais eu connaissance de ce droit.
Pourtant, la réglementation prévoit explicitement l’obligation pour les centres de rétention de disposer de chambres non mixtes respectant une surface minimum par retenu.
La cellule prévue pour les femmes a une surface de 18,17m2. Elle est équipée de toilettes « à la turc », sans porte. Un robinet, situé au dessus de la cuvette des toilettes à environ un mètre de hauteur, fait office de douche et d’accès à l’eau. Aux vues de l’étroitesse du lieu de couchage, de l’ouverture des toilettes et de la douche sur toute la cellule, cette solution d’isolement porte atteinte à l’intimité et à la dignité des retenues.
En cas de surpopulation dans une des ailes du Centre de Rétention aucune solution n’étant mise en œuvre, les femmes n’ont pas d’autre d’alternative que d’être placées la nuit avec les hommes.
Depuis le début de l’année 2011, déjà deux incidents se sont produits la nuit. Le dernier, dans la nuit du lundi 21 mars, durant laquelle une jeune femme s’est plainte d’avoir subie des attouchements de la part d’un autre retenu.
Le mardi 22 mars au matin, l’homme qui l’aurait agressé a été libéré, alors que la victime, choquée, est restée retenue, et a été renvoyée vers son pays d’origine le jeudi 25 mars.
Cette situation n’est pas acceptable !
La Cimade demande immédiatement la stricte application de la réglementation par les autorités administratives et policières afin de garantir la sécurité des retenues et le respect de leurs droits et de leur dignité.
Nous en appelons à la préfecture, à la direction départementale de la police aux frontières, au ministère de l’Intérieur et au procureur de la République. Le règlement en urgence de cette situation grave relève de leurs responsabilités.
À Cayenne, le 25 mars 2011
Auteur: Service communication
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