La préfecture de Guadeloupe poursuit les expulsions vers Haïti, en catimini
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Suite à la situation d’extrême tension survenue au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, et dans un contexte de politique d’enfermement et d’expulsion très répressif mené par le gouvernement, La Cimade a dû interrompre son intervention dans le centre de rétention pendant une durée historique de trois semaines. L’intervention […]
Suite à la situation d’extrême tension survenue au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, et dans un contexte de politique d’enfermement et d’expulsion très répressif mené par le gouvernement, La Cimade a dû interrompre son intervention dans le centre de rétention pendant une durée historique de trois semaines.
L’intervention a repris le mercredi 31 juillet après des premiers engagements obtenus auprès du ministère de l’Intérieur et de la police aux frontières en charge du CRA.
Les autorités ont notamment pris des engagements sur la propreté et l’accès à l’eau dans le CRA. Des travaux devraient être entrepris à terme. La communication des informations qui permettent à La Cimade d’assurer une aide à l’exercice des droits est aussi en cours d’amélioration.
Le Ministère de l’Intérieur s’est engagé à faire en sorte que les préfectures soient plus vigilantes sur l’état des personnes qu’elles décident d’enfermer en centres de rétention, en particulier celles souffrant de troubles psychiatriques. Les moyens des unités médicales devraient être renforcés.
La Cimade demeure très vigilante quant à ces engagements et sur les conditions d’intervention de ses salarié·e·s dans l’ensemble des CRA, en particulier celui du Mesnil-Amelot.
La politique menée par le gouvernement à l’égard des personnes migrantes demeure cependant très répressive. Les premiers engagements pris sont insuffisants pour répondre aux constats et aux revendications des associations exprimés dans la lettre envoyée par La Cimade et 21 autres associations, en particulier sur le plan des pratiques illégales des préfectures qui s’accélèrent, de l’enfermement des enfants, et du recours massif à l’enfermement en rétention.
Dans le CRA du Mesnil-Amelot comme dans les autres CRA, nombre de personnes enfermées voient encore leurs droits fondamentaux bafoués.
La Cimade continue donc de condamner cette politique et appelle à un changement urgent de cap.
Auteur: Service communication
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