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Communiqué commun CGT, FSU, Solidaires, Ligue des Droits de l’Homme, Cimade, Autremonde, RESF, Femmes Egalité, Droits devant Depuis le 7 octobre 2010, à la veille anniversaire de leur grève engagée le 12 octobre 2009, plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers occupent la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration à la Porte […]
Communiqué commun
CGT, FSU, Solidaires, Ligue des Droits de l’Homme, Cimade, Autremonde, RESF, Femmes Egalité, Droits devant
Depuis le 7 octobre 2010, à la veille anniversaire de leur grève engagée le 12 octobre 2009, plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers occupent la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration à la Porte Dorée.
Ils font partie des 6804 travailleurs-es sans-papiers qui ont participé au mouvement de grève de l’an dernier. Avec les onze organisations syndicales et associations engagées à leur côté, ils revendiquaient alors des critères objectifs de régularisation applicables sur l’ensemble du territoire, garantissant l’égalité de traitement entre les salariés et ce, quels que soient l’entreprise et le département.
Au mois de juin, des négociations ont permis de définir ces critères. Dans ce cadre, le gouvernement leur avait reconnu leur qualité de salariés-es et de grévistes (« Addendum » et lettre n°340 du Ministère de l’Immigration en date du 24 juin 2010) et il s’était engagé à ce que le dépôt de leurs dossiers soit immédiatement suivi par la délivrance d’une autorisation provisoire de séjour et de travail.
Or, au 6 octobre, alors que 1 800 dossiers avaient été déposés, seuls 58 titres de séjour (récépissés, autorisations provisoires de séjour, cartes de séjour) avaient été délivrés.
C’est pour dénoncer ces lenteurs et ces atermoiements et pour exiger le respect des engagements pris que l’occupation de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration a été décidée.
Depuis, des négociations ont été engagées entre les organisations syndicales et le Ministère de l’Immigration.
Les représentants du gouvernement ont admis que le dispositif prévu avait mal fonctionné et que la responsabilité des dysfonctionnements constatés incombait à l’administration. Ils ont envisagé diverses formules pour dépasser le blocage constaté.
Pour leur part, les représentants syndicaux, tout en prenant acte des formules présentées, ont rappelé qu’il n’y avait aucune raison de « faire payer » aux grévistes les blocages qui perdurent : un récépissé autorisant le travail doit être délivré à chacun des 6804 grévistes en vue de la délivrance d’une carte de séjour, et immédiatement pour les 1 800 dossiers déjà déposés.
Reste à passer des paroles aux actes. D’ici là l’occupation de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration se poursuit, et nous appelons à une mobilisation renforcée pour soutenir cette occupation.
Auteur: Service communication
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