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Les travailleurs sans-papiers qui, depuis mardi, occupent leurs lieux de travail afin d’obtenir leur régularisation, expriment une revendication fondamentale, vivre dignement et sereinement dans le pays où ils travaillent. Aussi, la Cimade appelle à participer au « cercle de silence » contre le traitement « inhumain et dégradant » fait aux familles et aux travailleurs migrants en situation irrégulière, organisé aujourd’hui à 18h30 place du Palais Royal, à Paris (Ier).
Les travailleurs sans-papiers qui, depuis mardi, occupent leurs lieux de travail afin d’obtenir leur régularisation, expriment une revendication fondamentale, vivre dignement et sereinement dans le pays où ils travaillent. Aussi, la Cimade appelle à participer au « cercle de silence » contre le traitement « inhumain et dégradant » fait aux familles et aux travailleurs migrants en situation irrégulière, organisé aujourd’hui à 18h30 place du Palais Royal, à Paris (Ier).
La Cimade apporte son soutien aux travailleurs sans papiers en lutte. Elle demande au gouvernement de délivrer un titre de séjour à tous les étrangers ayant un emploi.
La Cimade tient également à rappeler aux travailleurs sans-papiers qu’ils doivent faire preuve de la plus grande prudence lorsqu’ils déposent une demande de titre de séjour sur la base de la circulaire du 7 janvier 2008 relative à la régularisation exceptionnelle par le travail.
En effet, ce texte conditionne la régularisation à la présentation d’un contrat de travail pour un emploi figurant parmi une liste de métiers extrêmement réduite pour les non européens : elle ne concerne que 30 professions, de surcroît des emplois qualifiés, qui ne correspondent pas aux secteurs d’activités dans lesquels travaillent la plupart des sans-papiers. Ces domaines, pour lesquels la France manque de main d’œuvre, sont réservés aux nouveaux ressortissants communautaires auxquels s’appliquent une liste de métiers beaucoup plus large.
Des dizaines de personnes qui, trompées par les effets d’annonce, tentaient en toute bonne foi de faire régulariser leur situation ont ainsi été interpellées, placées en rétention et expulsées. Les arrestations sur les lieux de travail sont également quotidiennes.
Le dispositif actuel n’a aucun sens et génère tous les jours des drames humains : au lieu de régulariser des migrants sans papiers qui vivent en France et y travaillent, le gouvernement fait appel à des personnes qui ne résident pas sur le territoire pour combler le déficit de main d’œuvre.
Plutôt que de leur permettre de mener une existence légale et digne, de sortir de l’exploitation dont ils sont souvent victimes, l’État arrête et expulse des personnes qui, ici, par leur travail, contribuent à la richesse nationale.
Enfin, devant l’impossibilité d’obtenir la régularisation des étrangers déjà présents dans l’entreprise, ce dispositif discriminatoire incite les employeurs à licencier les sans-papiers, pour embaucher à leur place des communautaires.
Auteur: Service communication
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