
14 mai à Saint-Etienne : la Loire, terre de migration : accueillir dignement
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Nos associations expriment leur inquiétude quant à la situation des mineurs placés dans des Centres d’orientation pour mineurs isolés (CAOMI) créés à la suite du démantèlement du bidonville de Calais. Il est primordial de protéger ces enfants rendus particulièrement vulnérables par leur parcours et leurs conditions de vie en France.
Communiqué interassociatif
Nos associations ont, dans une lettre remise au Président de la République à l’occasion du 20 novembre, formulé des inquiétudes quant à la situation des mineurs placés dans des Centres d’orientation pour mineurs isolés (CAOMI) créés à la suite du démantèlement du bidonville de Calais.
Ces préoccupations ont été explicitées au cours d’une réunion organisée le 14 décembre à l’Elysée en présence des ministères concernés ; elles rejoignent sur de nombreux points les conclusions du rapport du Défenseur des Droits rendu public ce 20 décembre : le système mis en place en dehors du droit commun pour répondre à l’urgence ne doit en aucun cas éloigner ces enfants en danger de leur prise en charge dans le système français de la protection de l’enfance dont l’objectif est de répondre à toutes les situations d’enfants en danger, sans distinction de nationalité, de situation administrative, de présence ou non des parents. Nos inquiétudes n’ont fait que croître avec l’annonce récente des décisions du Home Office Britannique qui laisse présager que la grande majorité des jeunes en CAOMI ne pourront réaliser leur projet d’être accueillis au Royaume Uni, ce qui les fragilisera encore davantage.
Il est aujourd’hui impératif de sortir du système dérogatoire des CAOMI, prévu pour 3 mois, et que les autorités françaises s’assurent notamment :
L’urgence humanitaire invoquée pour mettre fin à la « Jungle » de Calais semble dépassée ; il est primordial de protéger ces enfants rendus particulièrement vulnérables par leur parcours et leurs conditions de vie en France. La notification des décisions les concernant, ainsi que les possibilités des recours doivent être traitées avec la plus grande attention afin de prévenir des ruptures d’accueil, des fugues, qui remettraient ces jeunes sur la voie de l’errance, les exposant à de nouveaux dangers.
Nous demandons donc au gouvernement et aux départements d’apporter des garanties quant à l’effectivité, dans ce contexte exceptionnel, de l’accès au droit commun de la protection de l’enfance pour ces enfants et adolescents.
Signataires :
Agir Ensemble pour le Doits des Enfants (AEDE) – L’Auberge des Migrants – La CIMADE – DEI France – ECPAT France – Emmaüs France – Hors la Rue – Secours Catholique Caritas France – SOS Villages d’Enfants – Themis – UNAPP – UNICEF France – Utopia 56 – La Voix de l’Enfant
Auteur: Service communication
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