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Un an après le naufrage de Lampedusa qui a coûté la vie à 366 personnes, rien n’a changé. À l’heure où la Commission européenne est en cours de renouvellement, ce sont les politiques migratoires qu’il faut réformer.
Un an après le naufrage de Lampedusa qui a coûté la vie à 366 personnes, rien n’a changé. À l’heure où la Commission européenne est en cours de renouvellement, ce sont les politiques migratoires qu’il faut réformer.
3000. C’est le nombre de migrants morts ou disparus en mer entre janvier et septembre 2014, soit près de 4 fois plus qu’en 2013. Et 500 disparus, le bilan du dernier naufrage du 12 septembre, encore plus lourd que celui du 3 octobre 2013.
Pourtant fin 2013, les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à agir pour que cela ne se reproduise pas. C’est donc que la réponse de l’Union européenne (UE) n’est pas adaptée. Une réponse principalement sécuritaire qui engendre des drames aux frontières. En prétendant agir pour réduire les naufrages et sauver des vies, l’UE et ses États membres verrouillent, avec l’aide de Frontex ou du système de surveillance Eurosur, l’accès à leur territoire, y compris à ceux qui ont besoin de demander l’asile.
Les personnes migrantes qui risquent leur vie en mer et débarquent à Lampedusa, en Italie, fuient des pays comme l’Érythrée, la Syrie, la Libye ou la Palestine ; des zones de conflit ou des pays où les droits de l’Homme sont bafoués. C’est l’asile que ces personnes viennent chercher. Et se sont des portes closes qu’elles trouvent. Les États membres n’arrivent pas à se mettre d’accord sur une véritable politique commune basée sur la solidarité et l’accueil. Ils se renvoient la responsabilité et préfèrent la répression, comme en témoignent les échanges entre la France et l’Angleterre sur la situation à Calais.
Aux naufrages en Méditerranée s’ajoutent les drames à la frontière sud de l’UE, en particulier près des enclaves de Ceuta et Melilla. Le 14 août dernier, 6 jeunes maliens ont été retrouvés morts à Melilla, près de la barrière de barbelés qui marque la frontière entre l’Espagne et le Maroc. Des morts s’ajoutent à tant d’autres, aux mauvais traitements et expulsions illégales en série, dont sont responsables les autorités espagnoles et marocaines qui appliquent l’approche sécuritaire promue par l’UE.
Une approche que l’UE ne semble pas prête d’infléchir, comme en témoigne le portefeuille du nouveau commissaire européen à la migration, créé, selon la Commission européenne, « afin de fixer les priorités d’une nouvelle politique migratoire qui luttera efficacement contre l’immigration clandestine tout en faisant de l’Europe une destination attrayante pour les meilleurs talents ». Il est pourtant urgent de changer radicalement l’orientation des politiques d’asile et d’immigration de l’UE, en plaçant au centre les droits des personnes, l’accueil et la protection.
Auteur: Service communication
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