
La Cour nationale du droit d’asile ouvre une brèche importante pour l’octroi du statut de réfugié pour les Palestinien·ne·s de Gaza
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Communiqué de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine dont La Cimade fait partie.
Sous couvert de lutte contre la pandémie, Benyamin Netanyahou et Benny Gantz ont signé, le 20 avril 2020, un accord de gouvernement d’« urgence nationale » qui menace gravement la population palestinienne, le droit international, l’État de droit israélien et qui enterre davantage tout espoir de négociations pour une paix juste et durable.
L’accord prévoit notamment l’annexion de la vallée du Jourdain (30 % de la Cisjordanie occupée) et des colonies israéliennes à partir du 1er juillet 2020. L’administration américaine a, dès le 22 avril, donné son feu vert au projet.
« L’annexion de jure, en plus de détruire le projet national palestinien, aura des conséquences désastreuses pour les droits fondamentaux des Palestinien.ne.s et la situation économique et sociale en Cisjordanie », s’alarme François Leroux, Président de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.
Accélération de la colonisation, nouvelles restrictions à la circulation des biens et des personnes pour écraser l’économie et l’agriculture palestiniennes, oppression accrue – notamment via les démolitions –, contrôle de plus en plus exclusif des ressources et du pouvoir local par l’armée israélienne et les colons, et ancrage de l’apartheid sont autant de conséquences soulevées, notamment, par l’ONG israélienne Yesh Din.
« L’annexion unilatérale est illégale au regard du droit international et ne doit pas rester impunie. L’Union européenne, si elle veut être cohérente, doit prendre ses responsabilités et annoncer au plus vite des mesures de rétorsion contre le gouvernement israélien s’il mettait ce projet à exécution ; nous attendons de la France qu’elle agisse clairement dans ce sens au sein du Conseil européen », demande François Leroux.
Les ONG françaises tirent la sonnette d’alarme et demandent d’ores et déjà à l’UE et ses États membres, et notamment au gouvernement français, de remplir sans attendre leurs obligations au regard du droit international en interdisant l’importation des produits des colonies israéliennes. Il en va de leur responsabilité en tant qu’États tiers.
Auteur: Service communication
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