
Enchantons-nous ! la chorale d’ici et d’ailleurs à découvrir en vidéo
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En l’espace d’une semaine, deux personnes ont tenté de mettre fin à leurs jours au centre de rétention administrative de Rennes.
Le 7 janvier 2023, un ressortissant chinois a été informé de son expulsion prévue dans quelques jours. N’envisageant ni un retour en Chine, ni une incarcération en cas d’opposition à son expulsion, cet homme s’est taillé les veines. En France depuis 2003, il se dit épuisé par l’acharnement de la préfecture, et par la criminalisation dont il a fait l’objet.
A peine 4 jours plus tard, le 11 janvier 2023, un ressortissant algérien a également tenté de mettre fin à ses jours pour se faire entendre. Ce jeune homme avait déjà fait une tentative de suicide lors d’un précédent placement en rétention au centre de rétention administrative de Oissel. Il avait par suite été suivi par un psychologue. Malgré ces informations, dont la préfecture avait connaissance, il a de nouveau été enfermé à Rennes, il y a quelques semaines. Avant de commettre ce geste désespéré, il nous avait à plusieurs reprises témoigné sa détresse face à son enfermement.
Les actes désespérés et gestes d’automutilations sont très fréquents dans les centres de rétention. Ils témoignent des difficultés psychologiques que l’enfermement et l’attente d’une expulsion entrainent ou accentuent. Ces actes très graves ne sont jamais pris en compte par l’administration qui enferme coûte que coûte des personnes très fragiles psychologiquement en rétention.
La Cimade dénonce l’acharnement des préfectures à enfermer, au détriment de la santé notamment mentale des personnes exilées.
Photo: © Jérémie Lusseau
Auteur: Service communication
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Appel à mobilisation le 25 février à 10h à St Brévin