AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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La Cimade constate une recrudescence du placement de mineur·e·s en rétention en Haute-Garonne. Cette semaine, 5 jeunes âgés de 15 à 17 ans se sont retrouvés enfermés au centre de rétention de Cornebarrieu, près de Toulouse.
Les personnes mineures en France ne sont pas soumises à l’obligation de détention d’un titre de séjour. Lorsqu’elles sont seules, isolées, elles doivent être protégées en tant que jeunes en danger, quelle que soit leur nationalité. En Haute-Garonne, c’est le Dispositif D’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés (DDAEOMI) qui est chargé de la mise à l’abri et de l’évaluation de minorité des jeunes qui arrivent sur le territoire, par délégation du Conseil départemental.
Idriss, âgé de 16 ans, a été mis à la rue par le DDAEOMI, estimant qu’il était majeur. Il a été placé en rétention avant que le tribunal administratif reconnaisse sa minorité et annule la mesure d’éloignement du territoire qui avait été prise à son encontre. Il a finalement été libéré le 22 octobre 2018.
Rachel, 17 ans, est victime de traite et demande la protection de la France. La préfecture de la Haute-Garonne considère que l’Italie est responsable de sa demande d’asile et a décidé de l’enfermer au centre de rétention le 5 octobre 2018.
Ousmane, Mamadou et Sambou, âgés de 15 ans, ont été interpellés à la gare routière de Toulouse lors de leur entrée sur le territoire français. Ils ont signalé qu’ils étaient mineurs mais comme ils ne pouvaient pas immédiatement le prouver, ils ont été placés en centre rétention administrative afin d’être reconduits à la frontière sans qu’aucune démarche ne soit réalisée pour vérifier leur âge.
Ces pratiques s’inscrivent dans un contexte de contestation permanente par l’administration de l’âge de ces jeunes dans le seul but de les exclure de la réglementation sur la protection de l’enfance. En juillet, une jeune de 14 ans avait été enfermée pendant 40 jours au centre de rétention de Cornebarrieu.
La place des enfants n’est pas derrière les barreaux des centres de rétention.
La Cimade demande la libération immédiate de ces jeunes.
La Cimade rappelle l’obligation de protection et de prise en charge de ces jeunes en danger.
Signer la pétition contre l’enfermement des enfants en rétention.
Auteur: Région Sud-Ouest
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