Enfermées plutôt que protégées : stop aux violences administratives à l’égard de personnes vulnérables
Interpellation déloyale et illégale, non-respect d’avis médicaux sont des pratiques devenues ...
A la suite de l’évacuation par les forces de l’ordre des réfugiés en sit-in devant le HCR depuis le 15 juin, cinq réfugiés inculpés.
Le Maroc n’est pas un pays d’asile… la revendication de réinstallation est légitime
Cinq réfugiés poursuivis par les autorités marocaines ont été présentés devant le juge du tribunal de première instance de Rabat ce lundi 06 juin 2009. Les cinq réfugiés sont poursuivis pour « rassemblement armé », « désobéissance civile » et « violence contre fonctionnaire public ».
Ces poursuites font suite à l’intervention des forces de l’ordre marocaine sur demande des autorités onusiennes pour déloger les réfugiés en sit-in devant les locaux du HCR depuis le 15 Juin 2009.
L’intervention violente des forces de l’ordre marocaines a fait plusieurs blessés dont 4 en état jugé sérieux. Les réfugiés arrêtés ont été poursuivis jusqu’à l’enceinte de l’ambassade des états unis à Rabat ou ils ont subi la violence des forces de l’ordre devant les caméras de l’ambassade et avec la complicité des agents de sécurité en charge de la protection de l’ambassade.
« Les chefs d’inculpation prononcés à l’encontre 5 détenus, prouvent que le Maroc n’est pas un pays d’asile et que notre demande de réinstallation est absolument légitime » déclare un porte parole du Rassemblement de tous les réfugiés au Maroc (RTRM), une coalition constituée par quelque 300 réfugiés de nationalités subsahariennes.
« La violence exercée par les membres des forces de l’ordre Marocaines contre les réfugiés qui manifestaient pacifiquement devant le HCR est disproportionnée et gratuite et confirme que les autorités européennes et onusiennes en charge du dossier de l’immigration et de l’asile perdent leur temps a vouloir faire du Maroc un pays tiers sûr » déclare un militant marocain.
La détermination des réfugiés est cette fois totale et demandent à être réinstallés dans des pays qui leurs assurent une protection adéquate et demandent aux organisation de solidarité de se mobiliser pour les soutenir de manière inconditionnelle dans leurs combat pour la dignité.
Pour toute information contactez :
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Paulin : 06 60 35 06 45
Auteur: Service communication
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