Les Charter Awards 2024 en Guyane !
En novembre 2024, quarante ans après l'ouverture des premiers centres de rétention ...
La Cimade s’alarme et demande au Gouvernement de cesser d’utiliser des mesures d’intimidation, de harcèlement et de répression à l’encontre des personnes engageant des actions de solidarité partout en France.
En, octobre dernier, le Gouvernement évacuait les exilés du bidonville de Calais au cours d’une opération dite « humanitaire ».
Depuis décembre, des mineurs et majeurs étrangers déçus par les promesses non tenues de la France et du Royaume-Uni et de nouveaux arrivants, sont à nouveau dans la région.
Le 30 janvier, lors d’une réunion interministérielle à laquelle étaient invitées les associations de défense des personnes étrangères, les ministres de l’intérieur et du logement ont refusé, au nom du Gouvernement, la création d’un accueil d’urgence dans le Calaisis.
Face à ce désengagement assumé, associations et bénévoles poursuivent, seuls, leurs actions de solidarité, non sans entraves.
Alors que la police procède à une véritable traque des personnes migrantes dès qu’elles souhaitent se reposer, la distribution de nourriture est empêchée et l’accès aux douches organisé par le Secours Catholique a été bloqué par la municipalité de Calais par le dépôt d’une benne à ordures ! Hier matin, le tribunal administratif de Lille a ordonné à la municipalité de libérer l’accès à ce lieu qui contribue au maintien de la dignité des personnes étrangères en errance.
La Cimade exprime toute sa solidarité envers le Secours Catholique et tous les bénévoles mobilisés dans le Calaisis. Elle s’indigne de ces nouvelles tentatives d’entrave à la solidarité avec les personnes étrangères. Lorsqu’il s’agit de protéger la vie, la dignité et les droits fondamentaux des personnes, la solidarité est supérieure à toute loi.
La Cimade s’alarme et demande au Gouvernement de cesser d’utiliser des mesures d’intimidation, de harcèlement et de répression à l’encontre des personnes engageant des actions de solidarité partout en France. Elle réitère sa demande au Gouvernement de créer des lieux d’accueil d’urgence des personnes étrangères en quête de protection à Calais, à Paris et à la frontière italienne.
Auteur: Service communication
En novembre 2024, quarante ans après l'ouverture des premiers centres de rétention ...
Dans le cadre de la journée internationale des personnes migrantes, le Musée de Grenoble ouvre ...
Orientations directives L’article 2 de l’arrêté du 13 mai 2022 a fixé la part de chaque région ...
En application de l‘article L.551-1 du CESEDA, le ministère de l’intérieur est ...