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Le 20 juillet s’est terminée à Lampedusa la première campagne Boats4people après trois semaines de navigation entre l’Italie et la Tunisie rythmées par d’intenses rencontres et débats.
Le 20 juillet s’est terminée à Lampedusa la première campagne Boats4people après trois semaines de navigation entre l’Italie et la Tunisie rythmées par d’intenses rencontres et débats.
En ralliant l’Italie à la Tunisie puis s’arrêtant à Lampedusa, les militants et militantes embarqués sur la goélette l’Oloferne ont tenté d’interpeller l’opinion publique et de sensibiliser le monde de la mer, pêcheurs, plaisanciers et touristes, à la réalité des milliers de migrants morts ou disparus en Méditerranée pourtant sous haute surveillance des patrouilles Frontex, parfois faute de secours. Ils ont surtout pu rencontrer des familles de disparus, des survivants ou des pêcheurs et recueillir nombre d’informations et de témoignages. En effet, il est urgent et nécessaire de raconter ce qui se passe en mer. C’est l’opacité et le manque de données objectives et fiables qui permettent notamment aux patrouilles Frontex d’agir sans craindre de devoir rendre des comptes.
La société civile vigie des droits des migrants en mer
À ce titre, la plateforme web Watchthemed, lancée pour l’occasion et développée par les initiateurs du projet de recherche Forensic Oceanography de l’Université de Goldsmiths à Londres permet de cartographier les morts en mer Méditerranée ainsi que les violations des droits des migrants qui y sont commises. Véritable « tour de contrôle » de la société civile, cette plateforme va documenter les naufrages et constituer une base de données unique, outil indispensable pour intenter des actions en justice.
La première campagne en mer de Boats4people s’inscrit donc dans ces initiatives de la société civile pour dire et montrer les conséquences des politiques migratoires européennes toujours plus lointaines et complexes. Le collectif d’associations constituant Boats4people s’est aussi fixé pour objectif d’ agir en justice pour faire respecter les droits des personnes migrantes en mer et en particulier le devoir de secours. Une première plainte a été déposée en mars 2011 contre l’armée française présente dans la zone dans le cadre des opérations de l’OTAN, par une coalition d’association dont Boats4people, la FIDH, Migreurop et le GISTI . 63 migrants fuyant la Libye avaient trouvé la mort dans leur embarcation qui a dérivé pendant 15 jours, sans recevoir aucun secours malgré leur survol par un avion de patrouille français et des SOS envoyés toutes les 4 heures pendant 10 jours. Quand leur bateau a échoué sur les côtes libyennes, il ne restait que 11 survivants dont deux sont décédés quelques temps plus tard.
Si donc l’Oloferne a terminé sa traversée, le travail d’analyse juridique, de recueil de témoignages et de sensibilisation continue.
L’édition 2012 du festival Migrant’scène prend elle aussi la mer
Ainsi, l’édition 2012 du festival Migrant’scène fera écho largement à cette mobilisation puisqu’elle aura pour thème « mer et migrations ». Projections, débats, création de spectacle vivant, exposition photo, du 15 novembre au 2 décembre, partout en France chacun sera invité à découvrir ce qui se joue aujourd’hui en mer pour les personnes migrantes et ceux et celles qui leur viennent en aide.
Plus d’informations sur le site de Boats4people
Toutes les dates et la programmation de Migrant’scène 2012 sur le site du festival
Auteur: Service communication
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