Ecoutez-moi, j’ai quelque chose à dire.
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Communiqué de presse du 1er juillet 2010 de l’Association Malienne des Expulsés (AME) dénonçant l’expulsion de 20 maliens et de 25 Sénégalais par l’Espagne.
Communiqué de l’association, Le 29 juin 2010, l’Espagne expulse 20 Maliens par charter
Dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 juin 2010, un charter venu de l’Espagne a déposé 20 Maliens sur le tarmac de Bamako avant de poursuivre sa route vers Dakar, avec encore près de 25 Sénégalais à son bord.
L’AME, informée de l’arrivée du charter par le personnel de l’aéroport, a délégué deux intervenants pour accueillir les expulsés. Sept d’entre eux, n’ayant aucune connaissance sur Bamako, ont été hébergés, nourris, écoutés et soignés dans les locaux de l’AME.
D’après les témoignages recueillis, certains de ces Maliens vivaient et travaillaient en Espagne depuis des années (5 ans en moyenne). Pour la plupart de ceux-là, des demandes de régularisation étaient en cours mais n’ont pas eu le temps d’aboutir, la décision de les expulser ayant été prise plus rapidement que celle de leur accorder des papiers. Les autres Maliens expulsés ont été attrapés à la frontière, juste après la traversée.
Tous ces Maliens ont passé entre 1 et 2 mois en centre d’internement pour étrangers et ont été informés de leur expulsion le jour même dans la plupart des cas. Certains n’ont pas pu être assistés d’un avocat pour se défendre, certains n’ont pas pu récupérer leurs affaires et salaires restés en Espagne, tous déplorent les conditions dans lesquelles ils ont été arrêtés et expulsés.
L’Association Malienne des Expulsés dénonce la fermeture des frontières et la « chasse aux sans-papiers » qui est menée dans les pays européens, elle dénonce les violations des droits faites aux étrangers, elle déplore l’absence de prise en charge par les institutions maliennes de leurs ressortissants expulsés, elle appelle à des politiques migratoires plus humaines et à l’ouverture des frontières, elle en appelle à une réelle prise en compte par les autorités nationales de la situation particulièrement précaire dans laquelle se retrouvent un grand nombre migrants en retour forcé au Mali.
Le bon droit et la bonne justice égale pour tous et partout.
Le secrétariat général AME
Mahamadou Keita
+223 79 12 10 39
Auteur: Service communication
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