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Depuis le centre de rétention administrative, la préfecture de Martinique expulse un demandeur d’asile sans avoir organisé au préalable l’étude de sa demande.
Demander l’asile est un droit fondamental protégé par la Convention internationale de Genève et par le droit français. Toute personne qui émet la volonté de demander l’asile ne peut être renvoyée dans son pays d’origine avant que celle-ci ne soit examinée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides.
Monsieur M. est Saint-Lucien et vit depuis quelques mois en Martinique. Début avril, il est interpellé par la police puis placé en rétention administrative en Martinique dans l’attente de son expulsion. En local de rétention Il y fait part de ses craintes en cas de retour vers Sainte-Lucie et de sa volonté de demander l’asile. Cependant, les policiers ne l’ont pas mis en mesure de déposer cette demande faute de stylo.
Le 14 avril 2022, il est transféré au CRA des Abymes en Guadeloupe, c’est le début de la mise à exécution de son expulsion. Il réitère alors sa volonté de demander asile. Le lendemain, avec l’aide de La Cimade, il effectue les formalités en ce sens auprès du CRA.
L’administration, ignorant sciemment sa demande d’asile et au mépris total de la Convention internationale de Genève, expulse le 17 avril 2022 Monsieur M.
La Cimade dénonce cette expulsion illégale qui porte atteinte au droit d’asile. Ces pratiques administratives doivent cesser et faire place aux valeurs d’accueil et de mise à l’abri auxquelles la France s’est engagée.
Auteur: Région Outre-Mer
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