
« Réfugiée en France, je vis dans des conditions difficiles »
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Monsieur O. est arrivé d’Algérie, de manière régulière, en novembre 2010. Très vite, il rencontre sa compagne actuelle. Elle est française et est originaire de May-en-Multien, une petite bourgade de la Seine et Marne. Elle souhaite épouser l’homme de sa vie dans la mairie de son enfance. Après une enquête probante de la préfecture de la Seine et Marne sur la réalité du mariage, la cérémonie est fixée au samedi 25 février à 18h à l’hôtel de ville. Les mariés ont hâte. La tension monte. Plus de cent convives vont venir célébrer leur union.
Monsieur O. est arrivé d’Algérie, de manière régulière, en novembre 2010. Très vite, il rencontre sa compagne actuelle. Elle est française et est originaire de May-en-Multien, une petite bourgade de la Seine et Marne. Elle souhaite épouser l’homme de sa vie dans la mairie de son enfance. Après une enquête probante de la préfecture de la Seine et Marne sur la réalité du mariage, la cérémonie est fixée au samedi 25 février à 18h à l’hôtel de ville. Les mariés ont hâte. La tension monte. Plus de cent convives vont venir célébrer leur union.
Malheureusement, la préfecture de Seine Saint Denis en décidera autrement.
Le mercredi 22 février, alors que Monsieur O. se restaure dans un snack à Clichy-sous-Bois, la police pénètre dans l’établissement et contrôle l’ensemble des personnes présentes. Monsieur O., dont le visa est expiré, est emmené en garde à vue. Il répète à qui veut l’entendre qu’il doit se marier deux jours plus tard, il prie les policiers d’appeler sa compagne et la mairie pour vérifier cette information. C’est peine perdue. L’administration n’écoute pas et la machine implacable continue sa marche aveugle. Il est placé au CRA 2 du Mesnil-Amelot le 23 février. Il doit quitter le territoire et surtout ne pas revenir… pendant trois ans.
Au vu de ces circonstances, une demande d’extraction est formulée afin que le mariage puisse malgré tout avoir lieu. Trop de monde, trop dangereux. Une vaine tentative est effectuée par le chef de centre auprès de la préfecture de Seine Saint-Denis pour une libération à titre humanitaire. Celle-ci reste inflexible. Le discours habituel de suspicion d’un mariage blanc nous est ressorti, en totale contradiction avec ce qui a été constaté lors de l’enquête de police.
Le 25 février, Monsieur O. passa ce qui devait être le plus beau jour de sa vie derrière les grilles d’un centre de rétention administrative.
M. O. sera libéré le mardi 28 février par le Tribunal administratif de Melun qui constatera l’illégalité de la mesure de reconduite…
Intervenant au CRA du Mesnil-Amelot
Auteur: Service communication
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