Migrants, acteurs du développement
La relation entre le développement et les migrations ne peut pas être réduite à une relation de cause à effet simpliste du type : « plus de développement = moins de migration ».
Les migrants sont une richesse pour leur pays d’accueil et leur pays d’origine. Les migrations, si elles sont gérées intelligemment et de manière réellement concertée, doivent pouvoir s’effectuer dans le respect des droits des migrants, tout en contribuant au développement des pays de départ, de transit et d’arrivée. La mobilité peut être un puissant vecteur de développement.
Le co-développement, entendu comme toute action de développement menée par ou avec des migrants et leurs associations, ne peut certainement pas être réduit à un instrument de contrôle des flux migratoires. L’épargne des migrants ne peut se substituer à l’aide publique au développement ni aux déficiences des États, même si elle représente une manne considérable et donc particulièrement alléchante.
Il est certes important de valoriser la contribution des migrants dans les projets de développement « là-bas » mais il est tout aussi crucial de reconnaître pleinement leur contribution « ici », en France et de valoriser ces actions dans le cadre de leur parcours d’intégration.
Voir les recommandations du Réseau Des Ponts Pas Des Murs