Témoignage
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En novembre 2024, quarante ans après l'ouverture des premiers centres de rétention ...
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Ces derniers mois ont été marqués par une aggravation de la situation des personnes migrantes en France. Les objectifs chiffrés d’interpellation et de reconduite à la frontière montrent chaque jour leurs dégâts humains et renforcent la précarité et l’exclusion, déjà importantes, des personnes migrantes, des couples mixtes franco-étrangers, des familles, des étrangers malades.
Dans le même temps, la France et l’Union européenne entendent renforcer dans les prochains mois leur politique essentiellement sécuritaire du traitement des migrants.
Le 20 mai prochain, le Parlement européen devra se prononcer pour ou contre la directive retour – la « directive de la honte » – qui constituerait une régression sans précédent dans les valeurs humanistes fondant l’UE.
La France, prenant la présidence de l’UE au second semestre 2008, tentera de faire adopter un Pacte européen sur les migrations, destiné à renforcer cette politique de fermeture et à imposer aux pays d’origine des migrants son concept « d’immigration choisie ».
Face à ces enjeux, et afin de faire peser la voix des sociétés civiles au Nord et au Sud pour plus de justice et de solidarité, la Cimade a appelé à la mobilisation initiée le 5 avril par le collectif Uni-e-s Contre une Immigration Jetable, le Réseau Éducation Sans Frontière et les collectifs de sans-papiers.
À Paris, le cortège de la Cimade et des « Amoureux au ban public » a rassemblé entre 100 et 150 personnes. Des images de la manifestation parisienne :
la photothèque du mouvement social
Auteur: Service communication
