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Le 3 septembre 2019 s’ouvre, sans La Cimade, la concertation sur les violences conjugales à Matignon pour une durée de trois mois. Initiée par la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, elle devrait permettre une série de rencontres, dans toute la France, jusqu’au 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Toutes les parties prenantes devraient participer au « Grenelle des violences conjugales » : les ministres de la justice, de l’intérieur, de l’éducation et les secrétaires d’État au logement et à la protection de l’enfance, mais aussi les agents publics, responsables associatifs, acteurs de terrain, policiers, gendarmes, magistrats et avocats ainsi que des proches de victimes. Toutes ? Non, si un certain nombre d’associations ont été conviées, d’autres sont restées sur la touche, comme La Cimade, et tout comme un certain nombre de personnalités reconnues dans la lutte contre les violences. Pourtant, l’idée de mettre autour de la table ces différents acteurs et actrices était fortement espérée.
Ce « Grenelle » ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau si les différents acteurs et actrices ne sont pas entendus, si la question des violences se borne aux seules violences conjugales, si la secrétaire d’État ne saisit pas cette opportunité historique pour décider d’une politique forte, mettre en place des mesures essentielles, faire appliquer les textes, créer des places d’hébergement, former les différents acteurs et actrices, et adopter les fonds nécessaires pour une véritable politique de lutte contre les violences.
Les associations, comme La Cimade, seront exigeantes quant au résultat de cette démarche. Seuls des changements profonds permettront de lutter contre les violences faites aux femmes, toutes les femmes, sans condition de nationalité ou de précarité administrative. En 2019, il est temps que le Gouvernement se donne les moyens pour une politique efficace de lutte contre les violences.
Pour aller plus loin : voir la campagne menée par La Cimade en 2018 sur les violences psychologiques, Toutes les femmes victimes de violences psychologiques doivent être protégées
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Photographie : © Jean Larive
Auteur: Service communication
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