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Cette nuit, une personne est décédée au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot. Dans ce contexte de stigmatisation des personnes étrangères et d’instrumentalisation de la rétention, la réalité de l’enfermement administratif se rappelle à nous : la rétention tue. Dans la nuit du 17 au 18 octobre 2024, une personne […]
Cette nuit, une personne est décédée au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot. Dans ce contexte de stigmatisation des personnes étrangères et d’instrumentalisation de la rétention, la réalité de l’enfermement administratif se rappelle à nous : la rétention tue.
Dans la nuit du 17 au 18 octobre 2024, une personne est décédée au centre de rétention de Mesnil-Amelot.
Le 11 octobre dernier, La Cimade rappelait que le CRA du Mesnil-Amelot cristallise les dérives de la politique d’enfermement et d’expulsion de l’Etat et ses pratiques abusives et illégales.
La Défenseure des droits, dans un communiqué du 16 février 2023 concernant le CRA du Mesnil-Amelot, avait rappelé que “toute personne, quelle que soit sa situation au regard du droit au séjour, doit voir pleinement garantis ses droits les plus fondamentaux, notamment le droit au recours effectif, le droit de mener une vie privée et familiale normale, d’accéder à des soins appropriés et de ne pas subir de traitements inhumains ou dégradants.”
Toujours sur le centre de rétention du Mesnil-Amelot, la CGLPL dans ses dernières recommandations en urgence pointe “la responsabilité de l’administration dans la dégradation des conditions de vie dans les CRA : le double constat de l’inefficacité du recours croissant à l’enfermement et de la multiplication des atteintes aux droits des personnes retenues commande l’engagement d’une politique ferme de réduction de la pression sur ces structures ».
La violence et l’indignité qui règnent dans les centres de rétention ont de lourdes conséquences : ruptures de soins, décompensation, tentatives de suicide. Aujourd’hui, une personne est décédée alors qu’elle y était enfermée.
Dans ce contexte, La Cimade réaffirme sa position sur la fermeture de tous les centres et locaux de rétention administrative et appelle à un changement de paradigme des politiques migratoires, garantissant le respect des droits et libertés fondamentales.
Auteur: Service communication
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