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La Cimade dénonce fermement la répression armée qui s’abat sur les manifestants en Libye. À plusieurs reprises les forces de sécurité libyennes ont ouvert le feu à balles réelles sur la foule et des bombardements sur des populations civiles ont été rapportés.
À plusieurs reprises les forces de sécurité libyennes ont ouvert le feu à balles réelles sur la foule et des bombardements sur des populations civiles ont été rapportés. La violence aveugle qui s’abat sur les manifestants et les civils viole les droits de l’homme et les principes de base du droit international humanitaire. Le régime dictatorial du colonel Khadafi en place depuis 41 ans utilise la terreur et les massacres pour se maintenir au pouvoir.
Le chantage migratoire utilisé par le régime libyen montre à quel point l’Union Européenne (UE) compte sur les régimes dictatoriaux des rives de la Méditerranée pour conduire sa politique migratoire : aujourd’hui la Libye est un pays clé du dispositif de blocage des migrants hors des frontières de l’UE, et le régime joue de cette situation pour intimer à l’UE de ne pas soutenir les manifestations.
Peu importent les atteintes aux droits de l’homme et l’absence de démocratie, le contrôle des frontières reste une des bases principales sur laquelle l’UE établit le dialogue avec les pays qui l’entourent. Cette politique de « stabilité » est mise à mal depuis quelques semaines par les révoltes dans tout le monde arabe. Aux violations quotidiennes des droits des migrants sur lesquelles l’UE ferme les yeux s’ajoute désormais un silence complice, alors que se met en place un mouvement populaire qui pourrait déstabiliser le régime libyen, devenu garde frontière de l’Europe.
Soucieuse depuis ses origines de favoriser la construction de la paix, la Cimade soutient les actions de solidarité avec les peuples en lutte qui se développent en France. La Cimade soutient aussi les revendications du peuple libyen et demande que les pays européens et en premier lieu la France condamnent fermement et sans ambigüité les agissements du gouvernement libyen. Les États membres de la Communauté Internationale doivent aussi sans attendre mettre en place les sanctions appropriées afin que cessent les violations des droits de l’homme actuellement en cours en Libye.
Enfin, La Cimade appelle l’UE à repenser sa politique migratoire. Le renversement de dictatures dans le monde arabe ne doit en aucun cas servir de prétexte au renforcement de la répression à l’encontre des migrants, ni alimenter les réflexes de peur et de xénophobie à l’égard des ressortissants de ces pays.
Auteur: Service communication
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