Ecoutez-moi, j’ai quelque chose à dire.
Le collectif "Exils en scène" présente "Chœur d'Exil", une pièce théâtrale conçue et mise en ...
Nous sommes tous, en permanence, traversés de préjugés, notamment sur les migrants. Mais nous pensions que certaines de ces idées reçues, les plus violentes, étaient illégitimes, ne pouvaient servir de discours. Pourtant les digues mentales sont en train de s’effondrer. On voit fleurir, notamment dans les discours politiques, des préjugés dont la férocité s’étale, nue.
Nous sommes tous, en permanence, traversés de préjugés, notamment sur les migrants. Mais nous pensions que certaines de ces idées reçues, les plus violentes, étaient illégitimes, ne pouvaient servir de discours. Pourtant les digues mentales sont en train de s’effondrer. On voit fleurir, notamment dans les discours politiques, des préjugés dont la férocité s’étale, nue.
2011… année présidentielle, année charnière, année de possibles. Comment dépasser l’instrumentalisation électorale de cette question de l’immigration ? Comment construire un débat de société où il s’agit de femmes et d’hommes qui cherchent à vivre ensemble, et non pas de bataille vaine entre des stéréotypes?
Migrant’scène, le festival de La Cimade croise les approches et ouvre les regards. En se positionnant dans un autre univers que celui des débats politiques, il invente une vision plurielle des migrations, faite de récits, de parcours, de mythes. L’autre est face à nous. Que préjugeons nous ? Migrant’scène choisit, pour cette édition 2011, d’aller à la rencontre de nos représentations.
Le festival choisit, pour contrer ces idées reçues, non pas d’avancer d’autres grandes idées mais de poser des questions, de transmettre des informations. Lutter contre les préjugés, ce n’est pas répondre à un stéréotype par un autre stéréotype ; c’est se tourner vers soi, interroger ses propres représentations, risquer d’adopter une pensée en mouvement.
Ces questions des regards, sur soi, sur les autres, primeront dans le festival. Pour débroussailler nos imaginaires, le festival abordera quatre questions où se semblent se concentrer les idées reçues et les peurs: le travail, l’identité, les flux migratoires, l’histoire. Un autre fil rouge interrogera la parole médiatique, son rôle dans la construction des représentations. Enfin, le festival ose cette question, qui hante nos imaginaires : migrants – délinquants ?
À partir de ces grandes lignes thématiques, le comité de pilotage du festival a sélectionné une filmographie, rencontré des artistes, travaillé avec des lieux culturels. Comme chaque année, des chercheurs, des artistes, des militants associatifs, des migrants, des citoyens ont contribué à la préparation de ce festival pour partager avec vous, cher public, cette dynamique commune, faite de bouillonnement, de tentatives, d’impressions partagées, de convivialité et de débats.
Retrouvez tout le programme sur le site de Migrant’scène
Auteur: Service communication
Le collectif "Exils en scène" présente "Chœur d'Exil", une pièce théâtrale conçue et mise en ...
À l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, plus de 230 organisations ...
Le 18 décembre – Journée internationale des Migrantes et Migrants – Plus de 230 ...
En novembre 2024, quarante ans après l'ouverture des premiers centres de rétention ...