Un reportage à voir absolument !
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À l’appel de La Cimade, des bénévoles, salarié·e·s et partenaires de l’association se sont mobilisé·e·s devant les préfectures et sous-préfectures de Paris, Marseille, Lyon, Clermont-Ferrand, Pau, Lille, Toulouse, Montpellier, Narbonne, Aix en Provence ou encore Figeac pour dénoncer les obstacles absurdes et inhumains que subissent les personnes sans-papiers dans leurs démarches de régularisation.
Ce jeudi 16 octobre, une centaine de personnes se sont rassemblées devant la préfecture de police de Paris. À travers une file d’attente symbolique, elles ont illustré la complexité et l’absurdité des procédures qui maintiennent des milliers d’hommes et de femmes dans l’irrégularité, les privant des droits les plus élémentaires et les condamnant à vivre en marge de la société.
« Nous sommes là pour dénoncer la fabrique de sans-papiers et pour rendre visible une réalité que nous constatons chaque jour dans nos permanences : malgré un travail, malgré des années passées en France, malgré une vie construite ici, les personnes sans-papiers peinent de plus en plus à obtenir un titre de séjour. Sans papiers, elles sont condamnées à vivre dans la peur dans un pays qui se revendique patrie des droits humains », déclare Michèle Boumendil bénévole à La Cimade.
Les bénévoles et salarié·e·s brandissaient des pancartes reprenant des situations réelles illustrant les contradictions d’un système qui, au lieu de permettre une régularisation, débouche souvent sur une procédure d’expulsion du territoire. Les préfectures réclament par exemple des bulletins de salaire à des personnes qui n’ont pas le droit de travailler, ou donnent des obligations de quitter le territoire français (OQTF) à des personnes pourtant installées en France depuis des années, avec enfants scolarisés, emploi et vie familiale ancrée sur le territoire.
« Je vis comme dans une prison, l’administration me fait tourner en rond », témoigne Marie. Alors qu’elle est arrivée en France depuis seize ans, elle travaille comme femme de ménage et n’aspire qu’à vivre dignement et sereinement avec ses enfants, la préfecture a rejeté sa demande de régularisation en lui délivrant une OQTF.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de communication et de sensibilisation lancée le 13 octobre. Celle-ci comporte notamment une dimension digitale, avec une landing page dédiée et des partenariats éditoriaux décalés, comme des publications avec Le Gorafi ou le compte Vivre moins con sur Instagram et TikTok.
La Cimade revendique :
À propos de La Cimade
Association de solidarité active depuis 1939, La Cimade agit pour défendre les droits et la dignité des personnes réfugiées et migrantes grâce à un mouvement de 2 700 bénévoles et 145 salarié·e·s. Chaque année, elle accompagne et défend près de 110 000 personnes étrangères en France hexagonale et en Outre-mer, dans ses permanences d’accueil et d’accompagnement, ses centres d’hébergement, en centre de rétention, en prison ou encore via ses ateliers sociolinguistiques.
Elle mène aussi des actions de plaidoyer, d’information et de sensibilisation, notamment à travers son festival Migrant’scène, ainsi que des projets avec plus de 65 partenaires en France, en Europe et à l’international.
Contact presse :
Valentina Pacheco, valentina.pacheco@lacimade.org 06 42 15 77 14
Auteur: Service communication
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