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En dépit des promesses de François Hollande sur la fin du placement en rétention de familles, un couple et leurs deux enfants âgés de 2 ans et 4 mois sont enfermés au centre de rétention de Saint Jacques de La Lande (Rennes) depuis mardi soir.
En dépit des promesses de François Hollande sur la fin du placement en rétention de familles, un couple et leurs deux enfants âgés de 2 ans et 4 mois sont enfermés au centre de rétention de Saint Jacques de La Lande (Rennes) depuis mardi soir.
Fuyant l’Angola, ce couple est arrivé en France en 2009 afin d’y demander l’asile. Cette protection leur ayant été refusée, la préfecture de l’Indre leur a intimé l’ordre de quitter le territoire. Ils ont alors saisi le tribunal administratif de Limoges pour contester cette décision. Le juge avait fixé une audience le 14 juin à 9h pour examiner leur situation.
Mais, le 12 juin, deux jours avant la tenue de l’audience, la préfecture de Châteauroux a convoqué la mère de famille, qui s’est présentée accompagnée de son mari et de leurs deux jeunes enfants. Toute la famille a été interpellée sur le trajet de retour à leur domicile.
Plutôt que de permettre à la famille de se présenter librement au tribunal, le préfet de l’Indre a ordonné de les enfermer au centre de rétention à Rennes, leur infligeant des heures de route sous escorte policière, y compris à leurs enfants dont un nourrisson de 4 mois. Alerté par La Cimade, le Défenseur des Droits s’est déplacé au centre de rétention dès le 13 juin, et a saisi la préfecture de l’Indre, ainsi que le cabinet du ministre de l’Intérieur en leur demandant de libérer immédiatement la famille.
Aujourd’hui, 14 juin 2012, la famille se trouve toujours enfermée, dans l’attente d’une réaction du ministère de l’Intérieur.
Malgré les promesses du Président de la République, certains préfets continuent donc à enfermer des familles Une autre est actuellement au centre de rétention de Oissel. Plusieurs ont subi le même sort à Lyon. La plupart de ces familles ont été libérées discrètement sur ordre du ministère de l’Intérieur.
À Mayotte, c’est dans l’indifférence générale que des enfants et leurs parents sont enfermés chaque jour en grand nombre dans un centre de rétention jugé inhumain et dégradant.
D’autres préfets enfin ont cessé ces pratiques mais enfermement un seul des deux parents, séparant les familles au détriment de leurs droits, ceux des enfants en particulier.
La Cimade demande au gouvernement un moratoire sur l’enfermement des familles en rétention sur tout le territoire de la République. Cette pratique, d’une gravité extrême, ne saurait se satisfaire d’interventions au cas par cas.
Auteur: Service communication
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