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Depuis le début de l’année 2008, les tensions et la violence sont permanentes au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes. Les plaintes déposées par les personnes retenues se multiplient. Elles font état de dérapages des forces de polices, de violences physiques et verbales répétées. Ces plaintes sont accompagnées de certificats des Unités médico-judiciaires. Jeudi 5 juin, l’Inspection générale des services (IGS) venait au CRA pour effectuer des auditions. L’IGS était déjà présente au CRA mercredi pour des plaintes déposées le lundi 2 juin. Vendredi, deux nouvelles plaintes ont été déposées.
Depuis le début de l’année 2008, les tensions et la violence sont permanentes au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes. Les plaintes déposées par les personnes retenues se multiplient. Elles font état de dérapages des forces de polices, de violences physiques et verbales répétées. Ces plaintes sont accompagnées de certificats des Unités médico-judiciaires. Jeudi 5 juin, l’Inspection générale des services (IGS) venait au CRA pour effectuer des auditions. L’IGS était déjà présente au CRA mercredi pour des plaintes déposées le lundi 2 juin. Vendredi, deux nouvelles plaintes ont été déposées.
Ces dérives répétées sont la conséquence du fonctionnement du CRA de Vincennes et de l’application de la logique des quotas d’expulsion. Depuis la fin 2007, les tentatives de suicide, automutilations, grèves de la faim, départs de feu se sont multipliés dans ce centre de 280 places qui symbolise l’industrialisation de la rétention et de l’expulsion des sans-papiers. Plus de 30 plaintes ont été déposées depuis le mois de décembre 2007. En février 2008, un policier avait fait usage d’un Taser, une personne retenue avait été hospitalisée. Le 6 avril, au lendemain de la mort de Baba Traoré, alors que la tension était vive dans le CRA, la police urbaine de proximité était venue prêter main forte aux policiers du centre : quatre étrangers molestés, 4 dépôts de plainte.
La multiplication et la gravité de ces accidents font craindre chaque jour qu’un drame plus grave encore se produise. La Cimade n’a de cesse de dénoncer et d’alerter les pouvoirs publics sur la tension permanente dans ce centre, la violence et les atteintes à la dignité humaine qui en découlent. La Cimade demande le respect du dispositif réglementaire qui prévoit qu’un centre de rétention ne doit pas comporter plus de 140 places.
Auteur: Service communication
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