
Human rights organisations: “Days left” for EU legislators to save the right to asylum
Nineteen human rights organisations across Europe, alongside aid workers, survivors of human ...
19 associations et syndicats, dont La Cimade, saisissent le Conseil d’État pour obtenir rapidement la suspension du décret d’application qui autorise le fichage des mineur·e·s isolé·e·s.
Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières, Syndicat de la magistrature, UNICEF France, La Cimade, LDH, CNAPE, Uniopss, Armée du Salut, ANAS, ADDE, DEI-France, FASTI, FAP, FEP, GISTI, Secours catholique, Solidaires
Paris, le 28 février 2019
Dix-neuf associations et syndicats ont décidé de contester la légalité du décret du 30 janvier 2019 qui autorise le fichage des mineur·e·s isolé·e·s, en saisissant le Conseil d’État. Objectif : obtenir rapidement la suspension de ce texte et à terme, son annulation.
En organisant le fichage de mineur·e·s à d’autres fins que celles liées à leur protection, en prévoyant la collecte de leurs données personnelles et leur croisement avec d’autres fichiers, en permettant aux préfectures d’éloigner des jeunes sans que le juge des enfants n’ait pu statuer sur leur situation, ces dispositions législatives et réglementaires portent gravement atteinte aux droits de l’enfant.
A l’occasion du dépôt de ce recours devant le Conseil d’État, les dix-neuf requérants entendent aussi formuler une question prioritaire de constitutionnalité contre l’article de la loi Asile et immigration, qui a introduit cette disposition dans le Code des étrangers et du droit d’asile.
Défenseur des droits, Conseil national de la protection de l’enfance, associations, ONG, syndicats, fédérations, toutes et tous ont fait part de leurs réserves avant l’adoption de ces textes et n’ont cessé de demander l’abandon du projet de loi puis du décret d’application.
Nos organisations entendent obtenir rapidement du Conseil d’État qu’il suspende le décret d’application pour que soit mis fin à l’expérimentation qui a débuté depuis peu dans plusieurs départements (Essonne, Isère et Bas-Rhin) et à terme, demandent son annulation pure et simple. Nous considérons par ailleurs qu’il est impératif que le Conseil constitutionnel veille au respect des droits de l’enfant tels qu’ils sont garantis par notre Constitution.
Auteur: Service communication
Nineteen human rights organisations across Europe, alongside aid workers, survivors of human ...
40 ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, quelles résonances de cet événement ...
Dans sa décision rendue le 1er décembre 2023, le Conseil d’Etat, saisi en exécution par 5 ...
En clôture du festival Migrant’scène, La Cimade vous invite à un ciné-rencontre en ligne le ...