Ecoutez-moi, j’ai quelque chose à dire.
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A instrumentaliser les questions migratoires à des fins purement sécuritaires et politiciennes, on n’obtient que du chaos, de la désunion et, au final, la défaite.
Le vote cet après-midi de la motion de rejet confirme que cette séquence autour de ce projet de loi asile et immigration est un naufrage, pour le gouvernement, mais aussi pour nos principes républicains et la qualité de notre débat public.
Déjà depuis plusieurs semaines, nous dénoncions un texte entièrement focalisé sur les seules questions de répression au détriment de tous les enjeux réels des politiques migratoires et du respect des droits fondamentaux des personnes. En outre, ce texte a fait l’objet d’une communication démagogique inacceptable de la part du ministre de l’Intérieur, faisant le lit de tous les préjugés assimilant immigration et délinquance, sur fond de montée continue de propos et actes xénophobes. Et tout cela alors qu’il n’y avait pas de majorité pour le voter, comme vient de le confirmer le vote de la motion de rejet.
A présent, il faut donc que le Gouvernement entende que rien n’allait dans ce texte. Le renvoi devant une commission mixte paritaire ou le Sénat sont tout sauf des solutions. Il faut cesser l’entêtement et retirer définitivement ce texte. Et prendre le temps de poser autrement la question des enjeux migratoires dans le débat public et politique, avec les acteurs de la société civile, avec les personnes concernées, en retrouvant de la raison et de la sérénité, en redonnant corps à la solidarité, au respect des droits fondamentaux et à la cohésion de notre société.
Auteur: Service communication
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